🏈 Restaurer Un Four A Pain Ancien

Lefour à pain ancien de Jean Pierre à Ria

Tous les Biens > France > - de 200 000 € VENTE MAISON EN PIERRE MAISON ANCIENNE A VENDRE Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 11/04/22 Vente Maison de bourg DORDOGNE 60 000 € HAI Salignac-Eyvigues, à 12 km de Sarlat - Maison de bourg en pierres à vendre, début XIXème siècle, d'env. 92 m2 habitables, avec 179 m2 de jardin. Maison de bourg en pierre située dans le centre de Salignac-Eyvigues, à 12 kms de Sarlat et 18 kms de Montignac Lascaux, Périgord Noir. Plus d'infos concernant cette Maison de bourg en pierres en vente Salignac-Eyvigues AQUITAINE Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 14/03/22 Vente Fermette ancienne NIEVRE Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 20/06/22 Vente Maison ancienne paysanne CHER 65 000 € HAI Sancerre à 15 mn, 2h30 Paris centre, au bord d'une impasse - Maison ancienne paysanne à restaurer à vendre, de base fin XVIIIème siècle, d'env. 127 m2 habitables, sur 4 370 m2 de terrain, dépendance. Située entre Bourges et Auxerre, à seulement 15 minutes de l’A71 2h30 Paris centre, de Sancerre et de la Loire, au bord d'une petite route se terminant en impasse, à proximité immédiate de cette région viticole à la fois calme et attrayante du Sancerrois, cette jolie maison historique est un ancien ensemble de trois petites demeures existant déjà à la fin du XVIIIe siècle, comme nous le montre le cadastre napoléonien. Depuis, si une de ces trois demeures fut détruite, deux ont fort heureusement subsisté et furent réunies en une même bâtisse dans la seconde moitié du XXe siècle. En plus d’être pourvus d’éléments architecturaux de son époque tels ses magnifiques cheminées campagnardes avec fours à pain, elle a aussi le grand avantage de posséder un grand jardin et de n’être qu’à 3 minutes des premières commodités comme l’église du village, mais aussi des écoles maternelle et primaire, de la Mairie, la Poste, la boulangerie ainsi que les hôtels, les restaurants, les brasseries; et à seulement 15 minutes du collège, du lycée, de la gare ferroviaire et du supermarché. Plus d'infos concernant cette Maison ancienne paysanne à restaurer en vente Sancerre CENTRE Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 23/05/22 Vente Maison ancienne VAUCLUSE 75 000 € HAI Saignon, dans le Luberon - Maison ancienne en pierre à vendre, d'env. 92 m2 habitables, garage. Située sur la commune de Saignon, cette maison en pierre de hameau à rénover développe une surface habitable de 92 m². Plus d'infos concernant cette Maison ancienne en pierre en vente Saignon PACA Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 21/03/22 Vente Maison ancienne DORDOGNE 77 000 € HAI Bertric-Burée - Maison ancienne à vendre, d'env. 223 m2 habitables, sur 366 m2 de terrain. Au centre d’un petit village pittoresque à mi-chemin entre Ribérac et Verteillac, une maison de 233 m2 à rafraichir. Plus d'infos concernant cette Maison ancienne en vente Bertric-Burée AQUITAINE Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 10/01/22 Vente Corps de ferme MANCHE 77 500 € HAI Le Teilleul, à 5 mn - Corps de ferme à vendre, d'env. 90 m² habitables, sur 1,8 ha de terrain, dépendance, four à pains. Ancienne ferme en pierre sur 1,8 ha comprenant maison à restaurer avec dépendance attenante, grande grange et four à pain. Plus d'infos concernant ce Corps de ferme en vente Le Teilleul NORMANDIE Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 31/05/21 Vente Ancienne Maison Forte MONUMENT HISTORIQUE GARD 80 000 € HAISous offre grâce à chateauxpourtous Saint-Jean-du-Gard, à 40 mn, à 2 pas des Cévennes - Ancienne Maison Forte ISMH à restaurer à vendre, des XVII et XVIIIème siècles, d'env. 320 m2 habitables, caves, greniers, atelier. EXCLUSIVITE - Située au cœur d'un joli village, cette ancienne Maison-Forte, massive et solidement posée sur son socle rocheux, est un des derniers témoins de ce type d’édifices, caractéristiques Cévenoles. Construite fin XVIème, début XVIIème siècle, cette solide Demeure se dresse à l’entrée sud du village et se développe sur 4 niveaux. Elle est vraisemblablement le fait d’un gentilhomme campagnard» qui devait occuper une place élevée dans la société locale. Sa construction se serait déroulée en 3 étapes majeures, au XVII, XVIII et XIXème siècle, autour d’un noyau primitif plus ancien dont certains éléments subsistent dans la partie Est. Plus d'infos concernant ce Ancienne Maison Forte ISMH à restaurer en vente Saint-Jean-du-Gard LANGUEDOC ROUSSILLON Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 09/07/22 Vente Demeure rustique GARD 80 000 € HAI Valleraugue, dans hameau - Demeure rustique à vendre, d'env. 90 m2 habitables, avec 2 parcelles de terrain non attenantes 80 et 250 m2. En exclusivité sur Ardaillers, hameau situé à environ 7 km de Valleraugue et à 600 m d’altitude exposé plein sud. Plus d'infos concernant cette Demeure rustique en vente Valleraugue LANGUEDOC ROUSSILLON Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 16/08/22 Vente Ensemble rustique LOT Chateauxpourtous-rustique spécialiste Demeures Rustiques et de Pays... 11/04/22 Vente Maison rustique AVEYRON

^{Cetterubrique est dédiée à nos membres,faisant l'acquisition ou possédant un four à pain ancien,il concerne la restauration et l'histoire de ces fours. 3 messages • Page 1 sur 1. carmo Articles : 0 Messages : 10 Enregistré le : ven. mars 18, 2011 23:00 Localisation : Autavaux. Ancien four à pain à restaurer besoin de votre savoir Message par carmo » mar. mars 22,} Accueil » Dossiers » Patrimoine » Reportages » Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur Sous l’Ancien Régime et jusqu’à la Révolution, selon les provinces, le poids de la seigneurie ou celui de la collectivité, les paysans cuisaient leur pain soit dans un four individuel, soit dans le four communal ou soit par obligation dans le four banal appartenant au seigneur. Ce dernier, au nom du droit de ban, percevait une redevance, souvent en nature, mais il devait en contrepartie entretenir le four et le chemin qui y conduisait. Ce four banal était généralement affermé à des boulangers appelés fourniers. On cuisait pour la semaine, la quinzaine, parfois plus, de gros pains chargés de mie sous une grosse croûte afin d’assurer la plus longue conservation naturelle possible. Les villageois devaient marquer leur pain en indiquant le jour du dépôt et donner une bûche de bois pour le cuire » Nos ancêtres..., p. 54. Le four banal d’Urval XIVe siècle - Photo Dominique Marsac - Par crainte des incendies, les fours collectifs forment une construction indépendante des autres habitations. Comme dans l’exemple du four banal d’Urval Dordogne, ils se présentent généralement sous la forme d’un petit bâtiment rectangulaire, construit en matériaux du pays ». L’intérieur du four - Photo Isabelle Jourdain - Note Les nobles et gens d’église, même le curé, sont sujets à la bannalité, quand la coutume ou le titre ne les en exceptent pas. Cependant, malgré le droit de four bannal, les gentilshommes et autres ayant fiefs dans l’étendue de la seigneurie bannière, peuvent faire construire des fours dans leurs maisons, et y faire cuire le pain de leur table, celui de leurs domestiques et métayers, de crainte que leurs farines ne soient gâtées par le transport mais ils doivent le droit de cuisson de pain au seigneur bannier, afin de ne pas lui causer de préjudice. ... Si ceux qui sont sujets au ban de moulin ou de four, après y avoir attendu vingt-quatre heures, ne peuvent pas moudre leur grain au moulin, ni cuire leur pain au four, ils peuvent aller ailleurs sans craindre de perdre leurs grains ou pains, ni encourir d’amende pour cette fois ; car les nécessités naturelles auxquelles la mouture et la cuisson remédient, ne peuvent pas souffrir un plus long retardement ; et celui qui est sujet à la bannalité est cru à son serment d’avoir attendu. Louis Ligier, La Nouvelle Maison rustique ou économie rurale, pratique et générale de tous les biens de campagne, Paris, Chez Prévot, 1790. Sources André Châtelain, Patrimoine rural, reflet des terroir, Paris, Rempart - Desclée de Brouwer, 1998. Meuniers & boulangers, les artisans du pain quotidien, dossier de la revue Nos ancêtres Vie & Métiers, numéro 2 juillet-août 2003. Maurice Langlois, Les gestes de la terre, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2002. Un message, un commentaire ? 23 Messages Le four à pain 14 octobre 2009 1523, par Levaleton Bien, cela éclaire, mais quand est-il à notre époque ? un groupe d’habitant d’un même hameau peut-il construire avec l’accord du Maire et du cosel municipal un four "banal" et quel en serait ses statuts ? Merci cavanceRépondre à ce message Le four à pain 28 juillet 2011 1830, par jcgigi Meme dans le cadre associatif si votre projet va au bout il vous faudra un boulanger titulaire du CAP, déclarer votre activité, payer les charges sociales et impots comme tout un chacun !!!Répondre à ce message Le four à pain 16 octobre 2009 1010, par André Vessot Bonjour Dominique et Thierry, On trouve encore de nos jours ces fours banaux, permettant des moments de convivialité le jour où on les met en route pour cuire des tourtes ou d’autres choses, comme à Ordonnaz dans le Bugey ou aux Vigneaux dans les Hautes Alpes. Par contre je n’en connaissais pas l’origine, merci de nous rappeler cette histoire. Bien amicalement. AndréRépondre à ce message Le four à pain 8 août 2010 1842, par FERRU Christian TOUS LES ANS, le four d’un petit village "La RUE" commune d’Asnières la giraud 17 voit le jour, vit pendant 2 à 3 jours. On fait cuire des boules de pain et de nombreuses galettes charentaise. Ce sont les habitants du village qui sont à l’origine de cette en ligne Cliquez ici Asnières-la-Giraud - Esprit de… - Répondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 2 mars 2013 0836, par Defrance Bonjour, J’ai restauré le four du village qui était disparu depuis la première guerre mondiale. Il de trouve dans une cave voutée que j’ai du refaire, par conte le four par lui même était quasiment intact, seul l’arc de briques de l’entrée était à refaire car de nombreuses briques étaient cassées en deux . Il est circulaire et fait environ 1, 80 m , et la voute du four est faites de tuiles plates assemblées en forme de à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 2 mars 2013 0848, par Guy Chevalier Bonjour à toutes et tous Plusieurs photos très intéressantes du village et surtout de ce four très particulier sur le site de Google Earth dont celle qui illustre cet article. Ça vaut vraiment le coup d’aller voir ! Un petit bonjour de Bretagne, GuyRépondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 2 mars 2013 0900, par Isabelle JOURDAIN Le four banal d’Urval est magnifique ,il vaut un détour lors de tout ce petit village de Dordogne se prête visuellement à un retour sur le y a aussi non loin de lui , le petit moulin qui mérite aussi d’être vu. A Urval il y règne une atmosphère particulière,apaisante,tout paraît petit par la taille du village mais il s’y dégage une puissance de par ses constructions massives et de style, restées intactes, d’un passé ou l’on construisait solide,des maisons proches les unes des autres avec tout de même au centre ,son tout dans une vallée étroite et rencontre pour moi ,en recherches gégéalogiques dans le secteur .Répondre à ce message Nos ancêtres et le four à pain 2 mars 2013 0919, par durand four à pain béarn. Dans la maison ns avons gardé le four à pain en état. Chaque pelerin, amis, vacancier, peuvent le voir , l’évier de pierre lui tient maison date de 1717 une des plus anciennes du villageRépondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 2 mars 2013 0955, par Alain JUNIQUE Voila 3 ans que l’assocation "Les Amis de la Tour" pour la défense, entretien, et mise en valeur du patrimoine de 26600 Mercurol ,s’attache à la restauration et reconstruction d’un four à Pain médiéval Après avoir trouvé le déliberé d’une transaction datant du 22 Février 1548 entre le seigneur des lieux les notables et consuls du village demandant au Seigneur de construire un four banal pour la cuisson du pain de ses gens et non point d’utiliser le bois du four banal qui avait tendance à s’amoindrir créant une dîme plus importante . Ce four, récupéré dans les ruines de ce qui fut la demeure du châtelain, fut démonté et chaque pièce répertoriée et remonté dans le jardin de la Mairie les premiers essais sont concluants . Son inauguration aura lieu le 22 Juin 2013 ! de plus ,passionné de généalogie j’ai pu retrouver l’acte de mariage du châtelain de l’époque Etienne Odoard ayant encore des descendants au village et qui figure dans mon arbre généalogique déposé sur Généanet pseudo ajunique généalogie JUNIQUE. Un belle histoire où la généalogie m’a conduit à la présidence de cette association. Les passionnés des Fours pain seront les bienvenus à cette inauguration libre où sera conté son histoire et celle de sa restauration .Voir en ligne Répondre à ce message Le four banal d’URVAL 2 mars 2013 1721, par Le four banal d’URVAL Dordogne Le four banal est un vestige de la vie féodale d’autant plus précieux qu’il est très rare ,la plupart de ceux qui existaient ayant été abandonnés depuis la suppression des bans après 1789 ou ayant été utilisés comme étable. Le ’ban’ au moyen âge était l’ensemble des obligations communes auxquelles étaient soumis les habitants d’un bourg groupés sous l’autorité et la protection du seigneur ou de la paroisse . L’usage du four banal était obligatoire et donnait lieu à redevance . Le four banal d’URVAL date du 14e siècle. Il a conservé sa toiture de pierre jusqu’en 1853 date à laquelle le toit a été recouvert de tuiles. Il a encore servi pendant la guerre de 14/18. Le fournier logeait dans la petite pièce au dessus du four. Cette pièce servait également à pétrir la pâte dans la ’maie’ et les tourtes sorties du four étaient rangées sur les étagères qui ornent la façade du bâtiment. Un pigeonnier accolé à ces étagères permettait au fournier de faire son à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 3 septembre 2013 1044, par SALLE je fais de la genealogie depuis très longtemps,j’habite desormais en provence et je suis interessée par le four banal dans chaque village !! amitiés !!superbes photos !!Répondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 5 août 2014 1825, par passerieu bonjour, peut-être pourriez-vous m’aiguiller sur un four existant dans une petite commune ainsi qu’un four à pain. à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 22 avril 2016 0946, par larougne Bonjour . Dans le Cantal ,près de Saint -Flour,ou il y a le notre Tanavelle,presque chaque village possède encore son four,renové ou à ce message Rue des fours banaux 13 septembre 2013 1714, par fradin J’ai depuis qqles années une vieille photo de rue avec inscrit sur une maison de la rue Rue des Fours Banaux. C’st une très belle rue mais je ne sais d’ou elle est . si vous avez qqles indications , merci Cordialement SergeRépondre à ce message moulin et four communal 29 décembre 2013 1118, par bussiere Bonjour. Ecrivant un roman se passant au 19e siècle, je me documente pour un chapitre sur la façon de faire le pain à cette époque. l’histoire se passe dans les Hautes Alpes pour être précis. J’ai trouvé tout ce qu’il me fallait pour le moulin et pour le four auquel se rendait chaque villageois 1 fois pour l’hiver. Ma question est donc comment et où se passait la phase intermédiaire entre le sac de farine et la cuisson ? Il faut mettre la levure, pétrir, laisser monter...Dehors il fait trop froid. Dans la petite pièce, à côté du four ? Mais guère de place...Merci à celui qui pourra m’aider. Ecrire est dans ma compétence, mais la boulangerie, pas du tout !Répondre à ce message moulin et four communal 22 avril 2016 0941, par larougne Bonjour. La pâte était préparée chez chaque personne qui voulait cuire,le résultat dépendait du brassage,malaxage et de la température de levée ,l’hiver la paillasse ou la pâte reposait était stocké sous les édredonsen contre partie elle devait fournir du bois pour la cuisson fagots et petites branchesDans mon village du Cantal nous faisons marché notre vieux four 4 fois par four est amené en température de cuisson en 3 dehors du pain,nous cuisons aussi des gâteaux,brioches et la nuit nous cuisons dans des "toupines"des plats genre pieds de cochon,tripes,et tous plats qui ont besoin une cuisson longue. des plats légers........Répondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 18 mars 2014 0827, par lamy bonjour dans une forteresse médiévale,une tour appelée ’tour bannière’ a-t-elle un lien avec une activité de cuisson du pain..? merci de vos lumières cdt à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 24 mai 2015 1311, par nell c’est extraordinaire tous ce que on apren je ne savais mes c’est ce qui va m’aider pour l’école merci beaucoup pour ce documentaire -Répondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 25 avril 2020 1854, par cauvin georges bonjour y a t il un texte de loi ou autre permettant a un villageois d’utiliser le four communal de manière occasionnelle merciRépondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 26 avril 2020 1252, par DOMINIQUE MARSAC Bonjour La four banal est une notion historique de droit médiéval. Concernant le four communal, la réponse à votre question se trouvera à la mairie dont dépend cet équipement puisque c’est juridiquement de son ressort. Bonne journée DMRépondre à ce message Nos ancêtres et le four banal à pain du seigneur 10 août 2020 1159, par AndréBuffet Bonjour, Oncieu, commune du Bugey possède trois fours en état de marche et un four banal médiéval. Qu’appelle-t-on décrépir un four ? Que veut dire prendre ses marques ? Expressions lues dans les comptes rendus de la municipalité. MerciRépondre à ce message - Haut de page Ellebénéficie d'un chauffage indépendant (poêle à granules) et comprend aujourd'hui une salle de séjour, une chambre, une cuisine aménagée et une salle d'eau avec coin buanderie et w.c. Le grenier est aménageable. Une ancienne maison d'habitation avec four à pain est implantée en limite de propriété. La restauration d'un four à pain Publié le 14/06/2011 - Modifié le 27/01/2014 Contre la maison que venait d’acheter Gérald Nardin, trônait un vieux four à pain. Les premières fournées eurent raison de la voûte dégradée par des années d’abandon. Prenant son courage à deux mains, notre lecteur a entrepris sa reconstruction complète. Niveau Débutant Durée 3 à 4 week-ends Coût 100 à 350 euros selon possibilités de récupération Matériel bétonnière, meuleuse, outils de maçon Voir le plan de cette réalisation en pdf Restaurer un four à pain le plan L’utilisation des fours à pains jusqu’à la révolution de 1789 donnait lieu à des impôts prélevés par les seigneurs. Devenus familiaux ou collectifs, ils contribuaient à la vie des villages et avaient une fonction sociale. Après la première guerre mondiale, leur utilité devint ponctuelle. Seuls subsistent les rescapés des rénovations et modernisations. Les restaurer tient du plaisir plus que de la nécessité. Mais leur remise en service permet de renouer avec des gestes oubliés qui ont valeur de qualité. Démolir sans détruire Chaque allumage du four provoquait une nouvelle dégradation et plusieurs tentatives de restauration se sont soldées par des échecs. Les intempéries et l’abandon avaient trop entamé la solidité de la construction. La décision fut donc prise démolir et refaire à l’identique ! Démolition veut aussi dire observation c’est l’occasion de repérer la méthode de construction car les procédures anciennes ne sont plus souvent d’usage. Pour acquérir encore plus de ces connaissances, adressez-vous, aussi, aux témoins de cet autre âge, friands de partager conseils et recommandations. En matière de restauration, le plus efficace, et aussi le plus économique, consiste à travailler avec des matériaux de récupération. Si l’état des reliefs de l’ancien four ne le permet pas, reste la possibilité de chercher les matériaux aux alentours, même si toutes ces trouvailles demandent parfois du travail de réajustement ou de nettoyage avant usage, comme ici. Les briques d’une ancienne cheminée, décortiquée pour l’occasion, ont retrouvé une nouvelle vie. Dénichées au hasard des recherches, des molasses plates pierres tendres, calcaires et argileuses du sud est de la France feront office de sole. Le mâchefer et le sable sont négociés sur un chantier routier environnant. Faire du neuf avec du vieux Sur le plancher du four, heureusement préservé, une aire de 130 cm de diamètre est dessinée. Elle constitue une surface suffisante pour cuire quatre à cinq pains par fournée. La sole, constituée des molasses posées très ajustées, à sec, sans jointoiement, repose sur un lit de mâchefer de 5 cm d’épaisseur, réputé pour ses qualités de solidité et de résistance au feu. La présence d’une légère pente vers la porte facilite l’évacuation des braises. L’entrée semi-circulaire du four, appelée “bouche”, est délimitée par un gabarit en volume de la future porte. Celui-ci est constitué de deux plaques d’aggloméré, reliées par une bande d’isorel cintré. La pose du gabarit permet de délimiter le départ de la couronne servant de semelle à la construction. Les trois premiers rangs de briques sont montés à plat au ciment réfractaire Mercier, Weber & Broutin, Lafarge… additionné de sable fin, comme tout le reste du four. L’habillage cintré de l’ouverture est réalisé simultanément à la construction du dôme. Le principe de la construction sur moule consiste à lisser une forme en sable mouillé, sur laquelle est bâti le dôme. Au préalable, un film de polyane est étalé au fond pour protéger la sole. La forme souhaitée est donnée au sable en tassant bien à la truelle et à la lisseuse inox. Les briques du dôme sont alors montées, inclinées en “écailles”, en veillant à ce que les arêtes intérieures soient bien jointives. Au sommet, la clé de voûte, ferme le dôme et en garantit la tenue. Son rôle est d’absorber toutes les forces et pressions dues à la construction en voûte. L’équivalent d’un cône tronqué à sa base est formé avec des demi-briques. Il est comblé de mortier bien tassé et le sommet est ainsi soigneusement jointoyé. Toute la face externe du four est égalisée au mortier et les briques de parement de la porte reliées à la surface du dôme par un boudin de ciment. Isoler pour bien chauffer Après séchage, une couche de 3 cm de plâtre recouvre l’ensemble. L’inertie est renforcée par 30 cm de mâchefer et de terre. Trois jours d’attente sont nécessaires avant de retirer le gabarit et de vider le sable à la pelle. Le séchage final durera de six à dix semaines, mais la porte peut être posée. Faite maison en acier, comme ici, récupérée ou dénichée dans une brocante, protégez-la avec une peinture “haute température” Véraline noir de fumisterie, Julien…. Le cadre est scellé dans l’ouverture toujours au mortier réfractaire. Première fournée ! Inutile d’envisager une utilisation immédiate du four. Il faut le ménager, en commençant par quelques petites flambées qui auront l’avantage de parfaire le séchage en douceur. Ainsi sera-t-il fin prêt pour sa première cuisson ! Sarments de vigne, fagots et branches sèches constituent le matériau de chauffe. Il ne faut en revanche employer ni bois traité pouvant être toxique, ni résineux dégageant odeurs et substances désagréables. Les fumées s’évacuent par le haut de la porte, tandis que l’air froid entrant en partie basse alimente le feu. La bonne température environ 300 °C est atteinte lorsque la voûte est blanche. Vérification posez sur la sole un papier journal roulé en boule, il doit s’enflammer spontanément. Ou jetez-y un peu de farine elle doit roussir sans brûler. Retirez alors braises et cendres. Enfournez les pains grâce à une longue pelle en bois, puis fermez la porte. Le temps de cuisson est proportionnel au poids des miches, surveillez-le ! Aux gourmands les viandes aussi peuvent cuire au four et comme il reste chaud plusieurs heures, profitez des dernières calories emmagasinés pour y faire cuire tartes et gâteaux ! Démolir la voûte du four Sous les effets de l’eau et du gel, la voûte du four se délite et s’effondre. Sa démolition s’impose sans espoir de récupération, mais l’emplacement est exploitable car le plancher est en bon état. Former la sole Cinq molasses de 6 à 7 cm d’épaisseur sont retaillées à la scie pour les rendre bien jointives. Elles sont posées “à sec”, sans joints, sur un lit de mâchefer très tassé, pour former la sole ou aire. Délimiter le départ du cordon Délimité par la position de la future porte, le départ du cordon ou couronne du dôme se compose de trois rangées de briques montées en cercle au ciment réfractaire fondu et au sable tamisé. Les plus jolies briques pour habiller la bouche La bouche ou gueule, représentée ici par son gabarit, élément essentiel du four, sera habillée au fur et à mesure de la montée du dôme. Réservez-lui vos plus jolies briques. Poser un moule éphémère Posez un film de polyane pour protéger la sole. Un dôme “plein”, en sable mouillé et soigneusement tassé, d’environ 0,6 m de hauteur, représente le volume du four et va servir de moule éphémère. Monter les briques et uniformiser Montez les briques en prenant appui sur l’inclinaison du moule jusqu’à former un cercle conclu, au sommet, par une clé de voûte. Uniformisez le tout en maçonnant avec soin le pourtour de l’ouverture . Réaliser une protection isolante Réalisez une calotte de protection isolante recouvrez le dôme d’une large couche de plâtre. Complétez par une bonne épaisseur de mâchefer et de terre. Trois jours plus tard, retirez le gabarit et le sable. Installer cadre et porte Laissez sécher six à dix semaines. Profitez de cette pause pour installer le cadre et la porte. Commencez par de petites flambées qui achèveront le séchage avant d’envisager une chauffe de cuisson. Texte Cabanere Illustration Roger Aubin Photo Lecteur Icivous pouvez lireFours à pain, mode d'emploi: Construire son four - Restaurer un four - Mettre en chauffe - Faire son pain. telecharger. Vous pouvez également lire et télécharger les nouveaux et anciens E-Books complètes . Profitez-en et vous détendre en lisant complète Le chantier s'est déroulé dans le cadre des Journées du Patrimoine et Pays et des Moulins. Compte rendu de la journée par le propriétaire accueillant " Le chantier s’est parfaitement déroulé sur la journée du 18 juin 2016. Après un accueil café, nous avons démarré le chantier sous la direction et les conseils de Gérard notre président. Le matin, nous avons enlevé le dôme de terre végétale qui recouvre le four à pain. Ce dôme représentait plus de deux tonnes de terre à crocheter. Toute cette terre végétale, mélangée à quelques pierres, a été enlevée jusqu’au masque d’argile qui recouvre l’extrados la voûte en pierre du four. Ensuite nous avons balayé puis arrosé ce masque d’argile pour éliminer tous les éléments fins de terre végétale. Nous avons constaté que ce masque d’argile n’était plus en très bon état. Il n’était plus uniforme et avait été percé par endroits par de petits rongeurs. Au cours de la matinée, le correspondant local du journal Ouest France est venu prendre des informations sur le chantier et a pris en photo toute l’équipe devant le four. À la mi-journée, le temps clément nous a permis de prendre l’apéritif et le repas dans le jardin. L’après-midi, nous avons réalisé une chape sur le masque d’argile pour le reprofiler et l’étanchéifier. Cette chape a été réalisée avec un mortier constitué de la terre argileuse, de la chaux et d’eau, puis pour quelques gâchées avec un ajout de sable, notamment pour rejointoyer les pierres du mur contre lequel s’appuie le dôme du four. La chape a été ensuite étendue jusqu’au couronnement en pierre de la base du four pour éviter toute infiltration d’eau dans celui-ci. La troisième phase du chantier a été la reconstitution du dôme avec la terre végétale et quelques pierres incluses pour conforter la tenue de la terre végétale. Il a donc fallu remonter toute cette terre végétale après l’avoir humidifiée pour lui donner une meilleure tenue. Ce chantier particulièrement physique fut ponctué de quelques moments de repos durant lesquels Gérard nous a dispensé une partie de son immense savoir sur les techniques traditionnelles, sur les matériaux de construction, sur l’histoire et l’organisation de l’association Tiez Breiz. Durant la matinée, 5 personnes sont venues visiter le chantier, dont un agriculteur-boulanger voisin qui utilise un four à pain traditionnel comme outil de travail quotidien. Durant l’après-midi, ce sont une dizaine de personnes qui nous ont rendu visite. Un architecte du patrimoine est venu s’informer sur ce chantier participatif et a même pris la pelle pour aider l’équipe à remonter la terre. En fin d’après-midi, la correspondante locale du journal Le Télégramme est venue chercher de l’information et a pris toute l’équipe en photo. Ce chantier participatif fut une très grande réussite tant sur la réalisation du chantier de rénovation du four à pain que sur la transmission de la connaissance des techniques anciennes et sur la réalisation d’un travail d’équipe dans la convivialité. Un GRAND GRAND MERCI à toute l’équipe de Tiez Breiz. A Charline, Lucy et Georges pour l’organisation de ce chantier participatif. A Gérard, Loïs, Anne, Edvin, Tania et sa copine pour la réalisation du chantier, les échanges et la bonne humeur." Marc Monsigny, adhérent Tiez Breiz, Ambon 56

Vendredi une dizaine de bénévoles ont donné les premiers coups de pioche sur le chantier de restauration de l’ancien four à pain, dans le centre du bourg de Saint-Marc-sur-Couesnon. L’association Histoire et patrimoine, en partenariat avec la commune de Rives-du-Couesnon, propriétaire du four, a décidé de sauver de la ruine cet

Bonjour et Bienvenue sur mon blog, ce blog a été consulté par plus de 21000 personnes,a la date du 12/02/20 depuis sa création en juillet 2016 !! Pour information, la rubrique "contact" est désactivée pour le moment... - Donc, revenons au propre de ce blog VOUS AIDER dans votre construction !! je n'ai aucune prétention, j'ai simplement créé ce blog pour montrer et donner des idées pour la construction d'un four à pain traditionnel, en pierres réfractaires. Cette construction a été pour moi trés enrichissante, car si on veut fabriquer un four en briques, dans les règles de l'Art, il va falloir allier réflexion, manutention, technicité et un certain savoir faire ! Et comme m'avait dit un ami qui en a construit un "tu vas faire quelque chose de rond avec des briques carrées!........" - Avertissement - Les images de ce blog ne sont pas libres de droit et régies au droit français et au Code de la Propriété Intellectuelle. Toutes les photographies hébergées sur le site m'appartiennent, conforment à l’article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, toute utilisation des Photographies sans autorisation écrite particulière et préalable est strictement interdite, et fera l'objet de poursuites judiciaires. Tout d'abord, il faut construire le four sur une assise de qualité et stable, qui puisse soutenir le poids final qui fera environ 700kg ! Ensuite, la dalle qui recevra le four devra faire au minimum 10cm d'épaisseur, bien ferraillée et avec un béton bien dosé ! Mon béton était dosé à 420kg/m3... Penser à faire une pente dans le sens de l'ouverture du four, ça facilitera pour sortir les pizzas, pains... Egalement, la hauteur de la porte du four terminée doit être à hauteur de coude, soit environ 115-120cm ce sera plus pratique pour enfourner... Mais il est vrai, que ça peut paraitre un peu haut, mais c'est bien utile d'y penser avant...!!! Voici la réservation faite pour recevoir la chamotte, qui sera sous la sole. - LA CONSTRUCTION DU FOUR - Dimension de mon four 80cm intérieur, épaisseur du four cm + 4cm coulis + 2cm enduis à la chaux hydraulique NHL hauteur 38cm intérieur porte intérieur 50cm X 25cm porté extérieur 54cm X 29cm voici les briques... Le positionnement des savons à bord ronds... en ayant placé l'axe du four ! J'ai intercallé des calles d'environ 1cm entre chaque savon. les joints entre les savons sont faits, le tout collés au ciment réfractaire ! penser à tirer un trait, à même la dalle, pour un joli alignement des savons... L'ensemble du four sera construit avec des briques rectangulaires standards et non des couteaux, qui seront coupées en deux à l'aide d'une meuleuse en diamétre 230 avec un disque diamant ajouré. Pour une facilité de coupe, je conseille fortement de laisser tremper les briques dans un seau d'eau, afin que la coupe soit plus facile... sinon vous allez consommer du disque diamant... pour info, je n'ai utilisé avec cette technique qu'un seul et unique disque qui coupe encore !!! de marque Bosch, qualité normale, acheté 25 euros ! Il est primordiale de porter aussi un masque antipoussiére et des lunettes de protection lors des coupes ... Voici les uniques briques de type couteau que j'utiliserais pour les voutes des 2 portes du four. Pour les voutes des portes, il est préférable de les monter "à blanc" pour calculer les angles d'ouverture et la largeur de chaque porte, et par conséquent, la hauteur de la porte... ci-dessous la porte extérieur et voici la porte intérieur Le 1er rang de brique sera posé "debout", sur du papier cuisson afin de dissocier la voute et la sole, préservant ainsi la dilatation de chaque partie. Pour la mise à niveau de l'ensemble des briques, un petit lit de ciment réfractaire sera positionné entre le papier cuisson et les briques rattrapant ainsi les niveaux causés par les découpes.. La largeur des briques pour le four sera de compte tenu que les briques seront coupées en deux. Le gabarit de la porte sera positionné et maintenu afin de garder l'écartement nécessaire. Sur tout le pourtour de ce 1er rang, il a été apposé un boudin de ciment réfractaire contre les briques coté extérieur pour donner de la force à la tenue. Ensuite, j'ai posé de la chamotte au centre de ce cercle environ 7-8cm d'épaisseur afin de créer une masse thermique supplémentaire et par dessus j'ai apposé les carreaux de la sole préalablement découpés sur un gabarit en carton. Bien penser à laisser sur le pourtour de la sole entre les briques du 1er rang et la sole un joint de dilatation d'environ 2cm. Aussi les carreaux de la sole seront posé à sec sans les coller !!! de façon à pouvoir les changer aisément s'ils se cassent... Ensuite, arrive le montage du dôme de sable qui servira de gabarit pour la voute ! Préalablement, poser un plastique assez épais pour protéger la sole et faciliter de ce fait le "démoulage" du sable, une fois le dôme terminé. Ce plastique évitera aussi que des grains de sable se coince entre les joints à sec des carreaux de la sole, génant la dilatation et aussi pour éviter de retrouver des grains de sable dans les pains, pizzas... Voici la mise en place de l'axe du gabarit pour le dôme de sable. J'ai pris du sable à maçonner qui va trés bien !! penser à l'humidifier réguliérement avec un spray à eau... ensuite j'ai apposé des feuilles de journal humidifiée puis du film transparent étirable et enfin j'ai rabattu les bords du plastique vers le haut du dôme en les scotchant. J'ai utilisé cette technique pour préserver l'humidité du sable car il faisait trés chaud 40°C et je craignais qu'au fil des jours, le sable ne séche trop vite et s'affaisse.... Bien penser à reporter le centre de la sole sur l'avant des savons... ça servira pour aligner les portes...!! Positionnement du gabarit de la porte intérieur, avec des cales en dessous qu'on pourra facilement oter pour enlever ce gabarit une fois la porte terminée. Montage du second et troisiéme rang de briques, mais cette fois-ci et jusqu'au sommet, les briques seront couchées ! Les briques seront posées bord à bord du côté de l'intérieur côté dôme de sable et des joints à l'extérieur qui seront comblés avec du ciment réfractaire. pour info, les cotés coupés des briques seront positionnés vers l'extérieur, de façon à avoir des jolis faces de briques à l'intérieur du four !!!! Penser à toujours donner la même inclinaison horizontalement pour les briques, en se servant de cales dans mon cas, les cales bleu sont des cales pour poser des parquets Lors de la découpe des briques, penser à leur donner une forme légérement de trapéze, le côté le plus large vers l'extérieur ça évitera avec le temps qu'elles ne glissent De toute façon, la pose se fera avec joint intercallé comme pour le montage de murs en parpaing! Il n'y a pas réellement de régle pour les coupes des briques, au fur et à mesure, vous serez contraint de vous adapter à la verticalité et l'horizontalité des poses !! en respectant toujours une planéité de pose il ne faut pas que vos briques ressemble aux montagnes russes, sinon d'une part ce sera inesthétique et d'autre part vous aurez des surprise au sommet, pour la clef de voûte ! Pour rappel, à une certaine hauteur de pose des briques, elles seront complétement verticales ! et le ciment n'est pas une colle juste il comble les trous !! Voici la pose de la premiére porte, les couteaux ont été utilisé et ils ont été meulé sur le dessus en triangle, car comme ils seront montés à sec sans joints, le ciment réfractaire fera office de maintien. Pour la pose des jambages de part et d'autre de la voute, il est important que le tout soit bien de niveau pour ne pas se retrouver avec une voute désaxée ! Ci-dessous, la pose de la voute pour la porte extérieure, avec calage de chaque côté, et j'ai posé des cales entre chaque couteau pour les joints ! L'épaisseur de ces cales a été calculé en fonction de la dimension de la voute, et de façon à arriver de chaque côté en bordure des jambages... De chaque côté de la voute, des "triangles" de briques réfractaires ont été posé, en meulant leurs angles de façon à pouvoir mettre du ciment ce sera plus esthétique, compte tenu des joints qui seront fait sur les autres briques et couteaux!. Ci dessous la réservation pour l'avaloir la cheminée qui fait 30 x 11cm Ci-dessus, on peut voir ces "triangles" le premier sera visible mais les autres ne le seront pas, du ciment consolidera leur positionnement. Pour info, j'ai adopté cette technique de coupe de plusieurs petits triangles, car il n'est pas possible de couper une brique avec cette forme sur toute une longueur. Et ainsi, je peux jouer sur le positionnement de chacun... pour ajuster au mieux la pose des couteaux de cette voute !... Les joints de cette porte sont terminés ! J'ai attendu 48h avant d'ôter le gabarit. A cette hauteur, la pose de briques commence à se faire doucement à la verticale, j'ai rainuré les briques pour une meilleur accroche du ciment. A partir de cette hauteur de pose, je vous conseille de faire toutes vos coupes de briques, de les poser, puis de les coller une fois que toutes sont positionnées ! Ceci afin de contrecarrer des éventuels soucis de planéité ! Les gabarits des portes viennent d'être enlevés ! Le haut du four qui fait une jolie goutte d'eau et on se rapproche de la clé de voûte à grands pas !... Une fois le montage des briques terminé, vient le moment d'enlever le sable qui a gardé en partie son humidité, et ainsi découvrir la face cachée du montage ! et voici ma jolie clé de voûte terminée ! en forme de losange L'intérieur du four... Pose de la 1ere couche de coulis argile+sable refractaire, puis de la seconde couche de coulis avec un grillage à "poule", et enfin la derniére couche. L'ensemble fera 4cm d'épaisseur. Le coulis craquelle mais c'est normale ! J'ai ensuite mis un enduis à la chaux hydraulique NHL puis pour l'isolant de la laine de roche soufflée, et au sommet une bande de laine de roche. La sortie de l'avaloir est en brique réfractaire rectangulaire, puis en forme d'entonnoir et j'ai scellé au ciment refractaire un manchon inox de 150mm pour y relier une tubage inox simple peau jusqu'à la sortie de toit qui sera une tuile douille en terre cuite avec un joli chapeau en terre cuite également. Voila la construction terminée de mon four à pain ! j'aurais mis 15 jours pour faire le four. - Petit retour d'expérience, après 3 années d'utilisation aucune fissure et il fonctionne très bien à ma grande joie et celle de mes invitées… ! . 466 231 400 402 250 124 219 111

restaurer un four a pain ancien