51arrĂȘts publiĂ©s dans la base de donnĂ©es branche : Vu les articles 1892 et 1902 du code civil; Attendu que pour dire que la remise des fondsLA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, a rendu l'arrĂȘt suivant : Vu leur connexitĂ©, joint les pourvois n° B 13-27. 216 et C 14-22. 276 ; Statuant tant sur les pourvois principaux formĂ©s par la
RĂ©sumĂ©s Le Code civil français comprend deux systĂšmes de protection juridique. Celui de tous les mineurs Ă©ligibles dans leur ensemble et celui des majeurs dont l’état et la situation sont vĂ©rifiĂ©s au cas par cas par un mĂ©decin et un juge judiciaire. De l’évolution de la protection juridique des majeurs 1804, 1968, 2007 et 2019, un principe de nĂ©cessitĂ© est nĂ© qui fonde l’existence, la nature et la durĂ©e de la mesure de protection juridique tutelle, curatelle, sauvegarde de justice, habilitation familiale et mandat de protection future. La catĂ©gorie des personnes majeures vulnĂ©rables – dĂ©finie par la doctrine juridique – est donc plus large que celle qui dĂ©signe les personnes officiellement protĂ©gĂ©es. De surcroĂźt, le Code de l’action sociale et des familles, le Code de la santĂ© publique et le Code de la sĂ©curitĂ© sociale mettent au jour d’autres vulnĂ©rabilitĂ©s. La combinaison de tous ces critĂšres aboutit Ă  dĂ©couvrir les personnes les plus vulnĂ©rables. La reconnaissance juridique de cette notion est subordonnĂ©e Ă  une rigueur dans l’analyse que contrarie la tendance Ă  voir de la vulnĂ©rabilitĂ© partout. The French Civil Code includes two systems of legal protection. The one of all eligible minors as a whole and the one of adults whose condition and situation are examined by a doctor and a judicial judge, on a case-by-case basis. From the evolution of the legal protection of adults 1804, 1968, 2007 and 2019, a necessity principle was born which creates the existence, the nature and the duration of the legal protection measure tutelage, trusteeship, protection of justice, family clearance, and so on
. The vulnerable adults category – defined by legal doctrine – is therefore wider than the one which designates officially protected persons. Moreover, the Social Action and Family Code, the Public Health Code and the Social Security Code uncover other vulnerabilities. The combination of all these criteria results in highlighting the most vulnerable people. The legal recognition of this notion is subject to precision in the analysis that thwarts the current tendency to see vulnerability de page Notes 1 Pour rendre immortel son fils Achille, ThĂ©tis l’a plongĂ© dans les eaux du Styx en le tenant par le talon, laissant ici le seul point vulnĂ©rable de son corps. DĂ©peint comme le plus brave et le plus puissant guerrier de la guerre de Troie, ce hĂ©ros homĂ©rique fut nĂ©anmoins mortellement blessĂ©, au talon, par une flĂšche dĂ©cochĂ©e par PĂąris, fils du roi Priam et frĂšre d’Hector. 2 Art. L. 414-1 du Code de l’environnement qui dĂ©finit les zones spĂ©ciales de conservation [comme] des sites marins et terrestres Ă  protĂ©ger comprenant [
] des habitats abritant des espĂšces de faune ou de flore sauvages rares, vulnĂ©rables ou menacĂ©es de disparition ». Introduit par l’ordonnance nÂș 2001-321 du 11 avril 2001 relative Ă  la transposition de directives communautaires et Ă  la mise en Ɠuvre de certaines dispositions du droit communautaire dans le domaine de l’environnement, ce texte a Ă©tĂ© maintes fois modifiĂ©, y compris par la loi nÂș 2016-1087 du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages. 3 Ordonnance nÂș 2007-329 du 12 mars 2007, ratifiĂ©e par la loi nÂș 2008-67 du 21 janvier 2008 et entrĂ©e en vigueur le 1er mai 2008 pour la partie lĂ©gislative. 4 Loi nÂș 93-949 du 26 juillet 1993 pour la partie lĂ©gislative. Sur laquelle, voir l’analyse critique de D. Bureau, Remarques sur la codification du droit de la consommation », Recueil Dalloz, 1994, chron., p. 291-297. Les techniques protectrices du droit de la consommation ne rendent pas le consommateur incapable de contracter, au sens oĂč il faut l’entendre en droit civil. Sur cette dĂ©monstration, voir G. Raoul-Cormeil, Le consommateur est-il un incapable ? », in 40 ans de droit de la consommation, 1972-2012. Bilan et perspectives Actes du colloque de Montpellier, 28 septembre 2012, D. Mainguy, M. DepincĂ© dir., Montpellier, FacultĂ© de droit et de science politique de Montpellier, 2013, p. 27-46. 5 Art. L. 1133-6 du Code du travail Les mesures prises en faveur des personnes vulnĂ©rables en raison de leur situation Ă©conomique et visant Ă  favoriser l’égalitĂ© de traitement ne constituent pas une discrimination » nous soulignons. 6 Art. L. 121-1, al. 3 du Code de la consommation Le caractĂšre dĂ©loyal d’une pratique commerciale visant une catĂ©gorie particuliĂšre de consommateurs ou un groupe de consommateurs vulnĂ©rables en raison d’une infirmitĂ© mentale ou physique, de leur Ăąge ou de leur crĂ©dulitĂ© s’apprĂ©cie au regard de la capacitĂ© moyenne de discernement de la catĂ©gorie ou du groupe » nous soulignons. 7 Voir notamment l’article L. 213-2 du Code de l’entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d’asile Une attention particuliĂšre est accordĂ©e aux personnes vulnĂ©rables, notamment aux mineurs, accompagnĂ©s ou non d’un adulte » nous soulignons. 8 G. Cornu, Linguistique juridique, 3e Ă©d., Paris, Montchrestien PrĂ©cis Domat, 2005, nÂș 17, p. 68. 9 Voir, dans ce mĂȘme numĂ©ro, A. Cerf-Hollender, Les vulnĂ©rabilitĂ©s nommĂ©es et innommĂ©es en matiĂšre pĂ©nale », passim. Sur la vulnĂ©rabilitĂ©, Ă©lĂ©ment de qualification pĂ©nale et Ă©lĂ©ment de rĂ©pression pĂ©nale, voir C. Ghica-Lemarchand, La vulnĂ©rabilitĂ© en droit pĂ©nal », in Magistrat, 7e Ă©d., F. Debove dir., Paris, Sirey-Dalloz, 2016, p. 292-299. 10 Art. L. 2212-1 du Code de la santĂ© publique, dans sa rĂ©daction originelle issue de la loi nÂș 75-17 du 17 janvier 1975, recodifiĂ©e par l’ordonnance nÂș 2000-548 du 15 juin 2000, jusqu’à ce qu’elle soit modifiĂ©e par la loi nÂș 2014-873 du 4 aoĂ»t 2014 pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes. 11 Art. L. 2212-7 du Code de la santĂ© publique. 12 X. Lagarde, avant-propos au rapport annuel de la Cour de cassation de 2009, Les personnes vulnĂ©rables dans la jurisprudence de la Cour de cassation, Paris, La documentation française, 2009, p. 57, en ligne 13 Ibid., p. 64 La vulnĂ©rabilitĂ© personnelle, Ă  laquelle appartiennent les mineurs et les majeurs protĂ©gĂ©s, rĂ©sulte d’une faiblesse personnelle qui empĂȘche a priori l’individu d’exercer convenablement l’ensemble des attributs de la personnalitĂ© juridique ». Par contraste, la vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©elle rĂ©sulte du fait des choses Elle se constate lors de la conclusion d’un acte ou de l’exercice d’un droit Ă  l’occasion desquels les circonstances rendent la personne vulnĂ©rable ». 14 Voir notamment D. GuĂ©rin, Roux-Demare, Introduction », in Logement et vulnĂ©rabilitĂ©, D. GuĂ©rin, Roux-Demare dir., Bayonne – Issy-les-Moulineaux, Institut universitaire Varenne – LGDJ Colloques et essais, 2016, p. 13-28 ; Roux-Demare, La notion de vulnĂ©rabilitĂ©, approche juridique d’un concept polymorphe », Les cahiers de la justice, nÂș 4, 2019, p. 619-630 ; D. GuĂ©rin, VulnĂ©rabilitĂ© et contentieux des baux et des expulsions », dossier Le juge des vulnĂ©rabilitĂ©s » Actes du colloque de Brest, 6 mars 2020, G. Raoul-Cormeil, M. Rebourg dir., Droit de la famille, nÂș 5, 2020, dossier 12 ; M. Rebourg, À la recherche de la personne vulnĂ©rable en droit privĂ© français », in La vulnĂ©rabilitĂ© en droit international, europĂ©en et comparĂ©, A. Boujeka, M. Roccati dir., Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, 2020, Ă  paraĂźtre. 15 Art. 388-1, al. 1er du Code civil Dans toute procĂ©dure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans prĂ©judice des dispositions prĂ©voyant son intervention ou son consentement, ĂȘtre entendu par le juge ou, lorsque son intĂ©rĂȘt le commande, par la personne dĂ©signĂ©e par le juge Ă  cet effet ». Sur la parole de l’enfant mineur en justice, voir P. Bonfils, A. Gouttenoire, Droit des mineurs, 2e Ă©d., Paris, Dalloz PrĂ©cis. Droit privĂ©, 2014, passim. 16 Lemouland, L’assistance du mineur une voie possible entre l’autonomie et la reprĂ©sentation », Revue trimestrielle de droit civil, 1997, p. 1-24. 17 D. GuĂ©rin, Roux-Demare, Introduction », in Logement et vulnĂ©rabilitĂ©, p. 14. 18 Penser / exposer la vulnĂ©rabilitĂ© », colloque tenu Ă  l’universitĂ© de Caen du 29 novembre au 1er dĂ©cembre 2018, sous la responsabilitĂ© scientifique de Boblet, H. Marche et N. Proia-Lelouey et sous l’égide de la Maison de la recherche en sciences humaines, de l’universitĂ© de Caen Normandie et de diffĂ©rents laboratoires de recherche, tels que le CERREV Centre de recherche Risques et VulnĂ©rabilitĂ©s – EA 3918, l’Institut Demolombe EA 967, le CRDFED Centre de recherche sur les droits fondamentaux et les Ă©volutions du droit – EA 2132. CoordonnĂ© par M. Couturier, le premier des sept ateliers a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  des analyses juridiques des vulnĂ©rabilitĂ©s opposant celles qui sont nommĂ©es Ă  celles qui demeurent innomĂ©es. 19 Voir toutefois l’article 459-1 du Code civil. Ce texte renvoie aux dispositions du Code de l’action sociale et des familles et du Code de la santĂ© publique qui rĂ©servent les prĂ©rogatives du reprĂ©sentant lĂ©gal », aussi bien pour les mineurs que pour les majeurs protĂ©gĂ©s. La tradition de soumettre le majeur en tutelle au rĂ©gime du mineur fut consacrĂ©e par l’article 509 du Code NapolĂ©on 21 mars 1804 L’interdit est assimilĂ© au mineur [
] ». Dans le rĂ©gime de la stĂ©rilisation thĂ©rapeutique interdite au mineur art. L. 2123-2 du Code de la santĂ© publique, issu de la loi nÂș 2001-588 du 4 juillet 2001, le reprĂ©sentant lĂ©gal dĂ©signait le tuteur et le curateur du majeur. L’ordonnance nÂș 2020-232 du 11 mars 2020 s’est efforcĂ©e de limiter le reprĂ©sentant lĂ©gal aux pĂšre et mĂšre qui exercent l’autoritĂ© parentale. 20 Art. 489 du Code NapolĂ©on. 21 J. Carbonnier, Essais sur les lois, 2e Ă©d., Paris, DefrĂ©nois, 1995, p. 73. 22 J. Massip, Les incapacitĂ©s Ă©tude thĂ©orique et pratique, Paris, DefrĂ©nois, 2002, nÂș 442. Citation absente de l’édition suivante refondue aprĂšs la loi nÂș 2007-308 du 5 mars 2007 J. Massip, Tutelle des mineurs et protection juridique des majeurs, Paris, DefrĂ©nois, 2009, nÂș 228. Voir aussi J. Hauser, La notion d’incapacitĂ© », Les petites affiches, nÂș 164, 17 aoĂ»t 2000, p. 3-8. 23 Art. 488, al. 3 du Code civil. 24 Cass., 1re civ., 10 juillet 1984, nÂș P, Recueil Dalloz, 1984, p. 547, note J. Massip. 25 Cass., 1re civ., 20 avril 2017, nÂș P, Droit de la famille, nÂș 6, 2017, comm. 140, note I. Maria ; La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 19-20, 8 mai 2017, 525, note D. NoguĂ©ro ; Recueil Dalloz, 2017, p. 1455, note N. Peterka ; Revue trimestrielle de droit civil, 2017, p. 612, obs. J. Hauser. 26 A. Caron-DĂ©glise, Rapport de mission interministĂ©rielle. L’évolution de la protection juridique des personnes reconnaĂźtre, soutenir et protĂ©ger les personnes les plus vulnĂ©rables, 21 septembre 2018, p. 31, en ligne Adde, D. NoguĂ©ro, Le certificat mĂ©dical pour l’ouverture des mesures de protection des majeurs », Revue de la recherche juridique, nÂș 3, 2011, p. 1227-1252. 27 En cas de locked-in syndrom ; voir CA Douai, 9 novembre 2012, nÂș 12/91, JurisData, nÂș 2012-04694 ; Droit de la famille, nÂș 12, 2012, comm. 186, note I. Maria. ArrĂȘt reproduit in La vie privĂ©e de la personne protĂ©gĂ©e. In memoriam Thierry Verheyde, G. Raoul-Cormeil, A. Caron-DĂ©glise dir., Paris, Mare & Martin Droit et sciences criminelles, 2019, nÂș 36, p. 394. 28 Art. 428 du Code civil. Parmi les commentaires de la loi nÂș 2019-222 du 23 mars 2019, voir Lemouland, Simplifier et recentrer le rĂŽle du juge dans le domaine de la protection des majeurs », Recueil Dalloz, 2019, p. 827 ; N. Peterka, La dĂ©judiciarisation du droit des majeurs protĂ©gĂ©s par la loi du 23 mars 2019. ProgrĂšs ou recul de la protection ? », La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 16, 22 avril 2019, doctr. 437 ; J. Combret, D. NoguĂ©ro, Personnes vulnĂ©rables, dĂ©judiciarisation et contrĂŽle des mesures judiciaires rĂ©forme de la justice et prospective », DefrĂ©nois, nÂș 29-34, 18 juillet 2019, Ă©tude 149y7, p. 13 ; I. Maria, Protection juridique des majeurs une nouvelle rĂ©forme dans l’attente d’une autre ? », Droit de la famille, avril 2019, dossier 15. 29 Art. 217, 219, 1426 et 1429 du Code civil. Sur l’habilitation judiciaire entre Ă©poux, la reprĂ©sentation judiciaire, la substitution et le dessaisissement judiciaires, voir G. Raoul-Cormeil, Le conjoint de la personne vulnĂ©rable l’articulation du systĂšme matrimonial et du systĂšme tutĂ©laire », DefrĂ©nois, nÂș 12, 30 juin 2008, art. 38791, p. 1303-1319. 30 C. Abadie, A. PradiĂ©, Rapport d’information sur les droits fondamentaux des majeurs protĂ©gĂ©s, AssemblĂ©e nationale, nÂș 2075, 26 juin 2019, p. 34. 31 Art. 437, al. 2 du Code civil Le juge peut dĂ©signer un mandataire spĂ©cial, dans les conditions et selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux articles 445 et 448 Ă  451, Ă  l’effet d’accomplir un ou plusieurs actes dĂ©terminĂ©s, mĂȘme de disposition, rendus nĂ©cessaires par la gestion du patrimoine de la personne protĂ©gĂ©e. Le mandataire peut, notamment, recevoir mission d’exercer les actions prĂ©vues Ă  l’article 435 ». 32 Art. 471 du Code civil À tout moment, le juge peut, par dĂ©rogation Ă  l’article 467, Ă©numĂ©rer certains actes que la personne en curatelle a la capacitĂ© de faire seule ou, Ă  l’inverse, ajouter d’autres actes Ă  ceux pour lesquels l’assistance du curateur est exigĂ©e ». 33 Art. 473, al. 2 du Code civil [
] le juge peut, dans le jugement d’ouverture ou ultĂ©rieurement, Ă©numĂ©rer certains actes que la personne en tutelle aura la capacitĂ© de faire seule ou avec l’assistance du tuteur ». L’allĂšgement de la tutelle passe par une autonomie de la personne en tutelle ; elle peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par une articulation de la tutelle Ă  la personne et du droit des rĂ©gimes matrimoniaux. Voir par exemple CA Douai, 2 fĂ©vrier 2012, nÂș 11/5594, Gazette du Palais, nÂș 215, 2 aoĂ»t 2012, doctr., p. 7, note G. Raoul-Cormeil. 34 Sous la diffĂ©rence de forme siĂšge une diffĂ©rence de fond tenant Ă  l’étendue des pouvoirs du mandataire Ă  la protection future ; voir art. 489 Ă  494 du Code civil. 35 Art. 494-1 du Code civil. 36 L. Mauger-Vielpeau, Le retour du prodigue », La semaine juridique, notariale et immobiliĂšre, nÂș 36, 5 septembre 2008, Ă©tude 1269. 37 Art. 465 du Code civil. 38 Art. 421 du Code civil. 39 Voir A. Cerf-Hollender, Les vulnĂ©rabilitĂ©s nommĂ©es et innommĂ©es en matiĂšre pĂ©nale », passim. 40 Voir G. Raoul-Cormeil, Les distorsions entre la thĂ©orie et la pratique du droit des majeurs protĂ©gĂ©s », La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 5, 4 fĂ©vrier 2019, Ă©tude 121. 41 Voir T. Fossier, Projet de rĂ©forme des incapacitĂ©s. Un objectif Ă  ne pas oublier protĂ©ger sans jamais diminuer », DefrĂ©nois, nÂș 1, 15 janvier 2005, p. 3-34. 42 Art. 459, al. 2 du Code civil. 43 Sur la dĂ©monstration, voir G. Raoul-Cormeil, Exercice de droit comparĂ© la rĂ©forme quĂ©bĂ©coise et française en son ADN », in La protection des personnes vulnĂ©rables Actes du colloque de MontrĂ©al, 31 janvier 2020, MontrĂ©al, Y. Blais Barreau du QuĂ©bec ; 469, 2020, p. 25. 44 Sur la dĂ©monstration, voir M. Beauruel, La thĂ©orie gĂ©nĂ©rale du pouvoir en droit des majeurs protĂ©gĂ©s, Bayonne, Institut francophone pour la justice et la dĂ©mocratie ThĂšses ; 185, 2019, nÂș 462. 45 Art. 426, 427 et 455 du Code civil. 46 Art. 465 du Code civil. 47 Art. 421 du Code civil. 48 Art. L. 1111-4, al. 8 du Code de la santĂ© publique modifiĂ© par l’ordonnance nÂș 2020-232 du 11 mars 2020. Adde, G. Raoul-Cormeil, Le rĂ©gime des dĂ©cisions mĂ©dicales concernant les personnes majeures protĂ©gĂ©es », La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 12, 23 mars 2020, act. 331. 49 Art. L. 1111-2, al. 7 du Code de la santĂ© publique modifiĂ© par l’ordonnance nÂș 2020-232 du 11 mars 2020. 50 Art. 444 du Code civil, auquel renvoie l’art. 494-6 in fine. 51 Sur le rĂ©pertoire civil, voir art. 1057 Ă  1061 du Code de procĂ©dure civile. Voir aussi J. Massip, Tutelle des mineurs et protection juridique des majeurs, p. 329-333. 52 Art. 444 du Code civil, pour la curatelle et la tutelle ; art. 494-6 in fine du Code civil, pour l’habilitation familiale gĂ©nĂ©rale. 53 Art. 464 du Code civil. Malheureusement le compte Ă  rebours du dĂ©lai de deux ans dĂ©bute Ă  partir de la publicitĂ© du jugement en matiĂšre de curatelle et de tutelle. En revanche, l’habilitation familiale fait courir ce dĂ©lai Ă  compter du jugement art. 494-9, al. 2 du Code civil. Cette diffĂ©rence de rĂ©gime est discriminatoire ! 54 J. Carbonnier, Droit civil, vol. I, Introduction. Les personnes, la famille, l’enfant, le couple, Paris, Presses universitaires de France Quadrige droit civil ; 262, 2004, p. 488 Par une mention en marge de l’acte de naissance, on alerte les tiers sur la prĂ©sence de documents dont ils pourront obtenir copie. Pourquoi cette publicitĂ© par Ă©tapes ? Pour une raison technique, d’abord la marge des registres de naissance n’aurait pas suffi Ă  des reproductions aussi longues. Pour une raison psychologique, surtout par ces formalitĂ©s en zigzag, il fallait ralentir les Ă©lans de la curiositĂ© si les Ă©vĂ©nements en question sont assurĂ©ment de ceux que les cocontractants ont un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  connaĂźtre, les familles prĂ©fĂšrent de pas les crier sur les toits ». 55 Voir notamment D. NoguĂ©ro, La publicitĂ© des mesures de protection des majeurs », in MĂ©langes en l’honneur du professeur Jean Hauser, Paris, Dalloz – LexisNexis, 2012, p. 469-533, spĂ©c. p. 479. 56 Cass., 1re civ., 9 novembre 2011, nÂș Bulletin civil I, nÂș 198 ; ActualitĂ© juridique. Famille, 2012, p. 108, note T. Verheyde ; Recueil Dalloz, 2012, pan. p. 2704, obs. D. NoguĂ©ro ; Droit de la famille, nÂș 1, 2012, comm. 11, note I. Maria ; Contrats, concurrence, consommation, nÂș 1, janvier 2012, comm. 29, note G. Raymond ; Gazette du Palais, nÂș 5, 5 janvier 2012, p. 7, note G. Poissonnier ; Revue trimestrielle de droit commercial, 2012, p. 1972, obs. D. Legeais ; Revue trimestrielle de droit civil, 2012, p. 292, obs. J. Hauser. 57 A. Caron-DĂ©glise, Rapport de mission interministĂ©rielle
, p. 11, proposition nÂș 40 La crĂ©ation d’un rĂ©pertoire civil unique, national et dĂ©matĂ©rialisĂ© assurant la publicitĂ© de toutes les mesures de protection judiciaires et des dispositions anticipĂ©es, accessibles aux juridictions, aux notaires et aux avocats ». Adde, Plazy, Les perspectives de rĂ©forme et la sĂ©curitĂ© juridique des tiers », in Majeurs protĂ©gĂ©s bilan et perspectives, G. Raoul-Cormeil, M. Rebourg, I. Maria dir, Paris, LexisNexis, 2020, p. 397-406. 58 Art. 1220-1 du Code de procĂ©dure civile. 59 Art. 1220 du Code de procĂ©dure civile. 60 Art. 25 du Code de procĂ©dure civile. Sur la dĂ©monstration, voir G. Raoul-Cormeil, Dossier “Majeurs protĂ©gĂ©s” nature juridique de la procĂ©dure devant le juge des tutelles », ActualitĂ© juridique. Famille, 2014, p. 148-151 ; G. Raoul-Cormeil, La mĂ©tamorphose de la procĂ©dure tutĂ©laire », in QuarantiĂšme anniversaire du Code de procĂ©dure civile 1975-2015, I. PĂ©tel-TeyssiĂ©, C. Puigelier dir., Paris, Éditions PanthĂ©on-Assas, 2016, p. 329-355 ; E. Jeuland, La nature juridique de la procĂ©dure des tutelles pour la reconnaissance d’un lien procĂ©dural de protection », Revue trimestrielle de droit civil, 2018, p. 271-284. 61 Art. 16 du Code de procĂ©dure civile. Parmi les arrĂȘts de cassation rendus au visa de ce texte, voir Cass., 1re civ., 20 novembre 2013, nÂș ActualitĂ© juridique. Famille, 2014, p. 56, obs. T. Verheyde ; Revue trimestrielle de droit civil, 2014, p. 83, obs. J. Hauser ; Cass., 1re civ., 12 fĂ©vrier 2014, nÂș ; Cass., 1re civ., 24 juin 2015, nÂș ; Cass., 1re civ., 18 novembre 2015, nÂș ; Cass., 1re civ., 27 janvier 2016, Droit de la famille, nÂș 3, 2016, comm. 65, note I. Maria ; Cass., 1re civ., 3 octobre 2018, nÂș ; Cass., 1re civ., 19 septembre 2019, nÂș La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 42, 14 octobre 2019, 1048, obs. G. Raoul-Cormeil. 62 Art. 1222-1, al. 2 du Code de procĂ©dure civile. 63 Cass., 1re civ., 15 janvier 2020, nÂș inĂ©dit cassation pour dĂ©faut de base lĂ©gale au visa de l’article 432 du Code civil d’un arrĂȘt orlĂ©anais confirmant une ordonnance de non-audition prise, sur avis mĂ©dical conforme, en raison de l’agressivitĂ© rĂ©currente de la personne protĂ©gĂ©e, alors que ce texte limite la non-audition Ă  deux cas soit l’audition est de nature Ă  aggraver l’état de santĂ© de la personne Ă  protĂ©ger, soit l’audition serait non contributive au regard des difficultĂ©s ou de l’impossibilitĂ© pour la personne Ă  s’exprimer. 64 Sur le rapport entre le secret professionnel et la vie privĂ©e, voir M. Couturier, Pour une analyse fonctionnelle du secret professionnel, thĂšse de doctorat en droit privĂ©, universitĂ© de Lille, 2004 ; M. Couturier, Le MJPM et les secrets professionnels », in La vie privĂ©e de la personne protĂ©gĂ©e
, Ă©tude 19, p. 257-273. 65 Art. 466 du Code civil. 66 Art. 414-1 du Code civil. 67 Cass. com., 16 dĂ©cembre 2014, nÂș Gazette du Palais, nÂș 57, 26 fĂ©vrier 2015, p. 10, note T. Douville ; Recueil Dalloz, 2015, p. 1569, obs. Plazy. 68 Voir ainsi art. 2289 du Code civil cautionnement, Ă  propos d’exception de minoritĂ©. 69 Cass., ch. mixte, 8 juin 2007, nÂș Recueil Dalloz, 2008, p. 514, note L. Andreu ; Revue trimestrielle de droit civil, 2008, p. 331, obs. P. Crocq. 70 Voir ainsi art. 458 du Code civil. 71 Voir ainsi art. 475, al. 1er du Code civil. 72 Voir ainsi art. L. 1111-2 du Code de la santĂ© publique. 73 Voir ainsi art. 414-2 du Code civil. Voir ainsi Cass., 1re civ., 15 janvier 2020, nÂș Recueil Dalloz, 2020, p. 805, note G. Raoul-Cormeil, et p. 1205, obs. D. NoguĂ©ro ; Droit de la famille, nÂș 3, 2020, comm. 51, note I. Maria ; DefrĂ©nois, nÂș 10, 5 mars 2020, p. 46, obs. J. Combret. Voir dĂ©jĂ  Cass., 1re civ., 27 juin 2018, nÂș La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, 2018, 1522, note I. Maria ; Recueil Dalloz, 2018, p. 1732, note Lemouland. 74 Art. L. 116-1 du Code de l’action sociale et des familles L’action sociale et mĂ©dico-sociale tend Ă  promouvoir, dans un cadre interministĂ©riel, l’autonomie et la protection des personnes, la cohĂ©sion sociale, l’exercice de la citoyennetĂ©, Ă  prĂ©venir les exclusions et Ă  en corriger les effets. Elle repose sur une Ă©valuation continue des besoins et des attentes des membres de tous les groupes sociaux, en particulier des personnes handicapĂ©es et des personnes ĂągĂ©es, des personnes et des familles vulnĂ©rables, en situation de prĂ©caritĂ© ou de pauvretĂ©, et sur la mise Ă  leur disposition de prestations en espĂšces ou en nature » nous soulignons. 75 Voir, sur l’apprĂ©ciation de l’employabilitĂ©, P. Leroy, VulnĂ©rabilitĂ© et contentieux de la sĂ©curitĂ© sociale », dossier Le juge des vulnĂ©rabilitĂ©s », Droit de la famille, nÂș 5, 2020, dossier 14. 76 Voir ainsi art. L. 6323-1-1 du Code de la santĂ© publique Les centres de santĂ© peuvent [
] mener des actions de santĂ© publique, d’éducation thĂ©rapeutique du patient ainsi que des actions sociales, notamment en vue de favoriser l’accĂšs aux droits et aux soins des personnes les plus vulnĂ©rables ou Ă  celles qui ne bĂ©nĂ©ficient pas de droits ouverts en matiĂšre de protection sociale » ; art. R. 412-6 I du Code de la route Tout vĂ©hicule en mouvement ou tout ensemble de vĂ©hicules en mouvement doit avoir un conducteur. Celui-ci doit, Ă  tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes Ă  la circulation. Il doit notamment faire preuve d’une prudence accrue Ă  l’égard des usagers les plus vulnĂ©rables » nous soulignons.Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Gilles Raoul-Cormeil, La notion de personne vulnĂ©rable en droit civil », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux, 18 2020, 47-54. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Gilles Raoul-Cormeil, La notion de personne vulnĂ©rable en droit civil », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux [En ligne], 18 2020, mis en ligne le 19 novembre 2021, consultĂ© le 17 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page
LeTribunal Judiciaire (TJ) est la juridiction de droit commun. Par principe, il dispose d'une compétence générale dés lors qu'une autre juridiction ne bénéficie pas d'une compétence spéciale. Le Code de l'Organisation judiciaire (COJ), en ses articles L 211-1 et suivant et R 211-1 et suivant, précise ses domaines de compétence.
VĂ©rifiĂ© le 01 janvier 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justiceRĂ©forme de la mĂ©diation et de la conciliationLa loi du 22 dĂ©cembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire confĂšre la force exĂ©cutoire titleContent aux accords de mĂ©diation ou de conciliation, lorsqu'ils sont signĂ©s par les avocats de toutes les loi crĂ©e Ă©galement un Conseil national de la mĂ©diation. Son organisation sera prĂ©cisĂ©e par un dĂ©cret d' loi inclut aussi le trouble anormal de voisinage dans les litiges donnant lieu Ă  une mĂ©diation prĂ©alable Ă  l'action en page est en cours de mise Ă  mĂ©diateur civil est une personne indĂ©pendante chargĂ©e de trouver une solution amiable Ă  des litiges civils conflit de voisinage, litige entre propriĂ©taire et locataire, etc. Elle est obligatoire dans certains litiges et le juge peut l'imposer aux parties dans les cas oĂč il l'estime utile. Il doit valider l'accord trouvĂ© entre les parties avec l'aide du mĂ©diateur intervient dans divers litiges civils de la vie quotidienne. Exemples Conflit de voisinageLitige entre propriĂ©taire et locataireImpayĂ©sLitiges de la consommationIl doit aider les parties Ă  trouver elles-mĂȘmes une solution Ă  l'amiable. Son intervention permet donc d'Ă©viter un au conciliateur de justice, le mĂ©diateur ne dispose pas de pouvoirs d'enquĂȘte. Toutefois, pour les besoins de la mĂ©diation, il peut entendre des tiers consentants avec l'accord des mĂ©diation civile est diffĂ©rente de la mĂ©diation la mĂ©diation n'est pas proposĂ©e aux Ă©poux en conflit s'il y a de la violence conjugale ou de l'emprise de l'un sur l' mĂ©diateur civil peut ĂȘtre une personne physiqueou une personne morale association.... reprĂ©sentĂ©e par une personne personne doit remplir les conditions suivantes Ne pas avoir fait l'objet d'une condamnation, incapacitĂ© ou dĂ©chĂ©ance inscrite au bulletin n°2 de son casier judiciaireNe pas avoir commis de faits contraires Ă  l'honneur, Ă  la probitĂ© et aux bonnes mƓursDisposer de la qualification requise eu Ă©gard au domaine dans lequel il est appelĂ© Ă  intervenirJustifier de capacitĂ©s acquises en matiĂšre de mĂ©diationJustifier de son indĂ©pendance Ă  l'Ă©gard des parties aucun lien financier, familial....À savoir le mĂ©diateur est tenu Ă  un devoir de obligatoireRĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementCas gĂ©nĂ©ralUne tentative de mĂ©diation ou de recherche de solution amiable est obligatoire pour toute demande en justice pour un litige n'excĂ©dant pas 5 000 € et pour les actions relatives aux litiges suivants BornageCertaines servitudesDistances des plantations arbres et haiesRespect des distances pour certaines constructions par exemple, pour un puits construit proche d'un murCurage des fossĂ©s et canaux servant Ă  l'irrigation des parties sont dispensĂ©es d'une tentative prĂ©alable de mĂ©diation ou recherche de solution amiable si elles se trouvent dans l'une des situations suivantes Une des parties sollicite l'homologation d'un accordUn recours prĂ©alable est obligatoireUn motif lĂ©gitime l'en empĂȘche par exemple l'indisponibilitĂ© des conciliateurs dans un dĂ©lai raisonnableLe juge ou l'autoritĂ© administrative doit procĂ©der lui mĂȘme Ă  une tentative de conciliation prĂ©alable par exemple, si la saisine de la commission dĂ©partementale de conciliation ou de la commission de recours amiable est obligatoire avant de saisir le jugeLitiges en matiĂšre d'autoritĂ© parentaleÀ titre expĂ©rimental, une tentative de mĂ©diation est obligatoire avant toute demande de modification des dĂ©cisions et conventions homologuĂ©es fixant les modalitĂ©s de l'exercice de l'autoritĂ© parentale dans les tribunaux de Bayonne, Bordeaux, Cherbourg-en-Cotentin, Évry, Nantes, NĂźmes, Montpellier, Pontoise, Rennes, Saint-Denis et cette obligation ne s'applique pas si des violences ont Ă©tĂ© commises sur un parent ou sur l' la demande du jugeLe mĂ©diateur civil intervient Ă  la demande d'un juge saisi d'un litige pour lequel la mĂ©diation semble possible et tout stade de la procĂ©dure, le juge peut imposer aux parties, y compris en rĂ©fĂ©rĂ©, de rencontrer un mĂ©diateur qu'il litige peut relever de la compĂ©tence du tribunal judiciaire ou du tribunal de mĂ©diation ne dessaisit pas le juge chargĂ© de l'affaire. Ce dernier peut intervenir Ă  tout moment de la procĂ©dure, y compris en rĂ©fĂ©rĂ© par exemple, pour faire cesser des travaux.DurĂ©e de la mĂ©diationCas gĂ©nĂ©ralLe juge fixe la durĂ©e de la mĂ©diation et indique la date Ă  laquelle l'affaire sera rappelĂ©e Ă  l' durĂ©e initiale de la mĂ©diation ne peut pas excĂ©der 3 mois. Cette mission peut ĂȘtre renouvelĂ©e une fois, pour une mĂȘme durĂ©e, Ă  la demande du juge peut mettre fin Ă  la mĂ©diation, Ă  tout moment, sur demande d'une partie ou du mĂ©diateur. Il peut Ă©galement y mettre fin d'office lorsque le bon dĂ©roulement de la mĂ©diation paraĂźt compromis par exemple, si les parties n'arrivent pas Ă  s'entendre.En matiĂšre de dĂ©cision dĂ©finitive sur l'autoritĂ© parentaleLe juge est libre de fixer les modalitĂ©s d'exĂ©cution de la aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementLes parties ont trouvĂ© un accordLe mĂ©diateur informe le juge du succĂšs de sa revient devant le juge. Ce dernier dĂ©cide alors d'homologuer ou non l'accord S'il est homologuĂ©, l'affaire est terminĂ©e et l'accord prend force exĂ©cutoire. C'est-Ă -dire qu'il doit ĂȘtre appliquĂ© par les parties comme n'importe quel jugement. Par exemple, une partie doit verser une indemnisation Ă  l' le juge n'homologue pas l'accord par exemple, s'il est contraire Ă  la loi, l'affaire est jugĂ©e comme n'importe quel parties n'ont pas trouvĂ© d'accordLe mĂ©diateur informe le juge de l'Ă©chec de sa revient devant le juge et elle est jugĂ©e comme une affaire recours Ă  un mĂ©diateur est payant. Le juge fixe la rĂ©munĂ©ration du mĂ©diateur Ă  la fin de sa parties s'accordent pour rĂ©partir le coĂ»t de la mĂ©diation. Si elles ne parviennent pas Ă  se mettre d'accord sur une rĂ©partition, les frais sont rĂ©partis Ă  parts Ă©gales sauf si le juge estime qu'une telle rĂ©partition n'est pas Ă©quitable. Dans ce cas, il fixe lui-mĂȘme la rĂ©partition en fonction de la situation Ă©conomique des peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?

Endroit civil français, la transaction est un contrat conclu entre deux et plusieurs personnes pour terminer une contestation née, ou prévenir une contestation à naßtre, en aménageant des concessions réciproques. Régie par les articles 2044 à 2058 du Code civil, la transaction constitue l'un des modes alternatifs de rÚglement des conflits (MARC) en

Le tribunal judiciaire est issu de la fusion entre le tribunal de grande instance et le tribunal d'instance lorsque ces tribunaux siĂšgent dans la mĂȘme ville. Il n'y a donc plus de taux ressort de 10 000€ qui sĂ©parait les affaires entre le TI et le TGI. Il devient ainsi le tribunal de rĂ©fĂ©rence de droit commun de premiĂšre instance pour toutes les affaires civiles et commerciales qui ne sont pas expressĂ©ment affectĂ©es Ă  une autre juridiction comme le tribunal de commerce, celui des baux ruraux ou le Conseil des prud'hommes par exemple Article L211-3 du Code de l'organisation judiciaire. Il est peut ĂȘtre saisi sans distinction de montant pour toutes les affaires liĂ©es aux droits des personnes, aux successions, Ă  la propriĂ©tĂ© immobiliĂšre et pour tous les autres types d'affaires civiles qui n'ont pas Ă©tĂ© confiĂ©s Ă  un tribunal spĂ©cialisĂ©. Le tribunal judiciaire dispose de chambres spĂ©cialisĂ©es pour les affaires de sĂ©curitĂ© sociale et de l'incapacitĂ© PĂŽle social, celles qui concernent les tutelles, les baux d'habitation, les crĂ©dits Ă  la consommation et le surendettement Juge du contentieux de la protection - JCP, les divorces et l'autoritĂ© parentale Juge aux affaires familiales - JAF et les saisies et les difficultĂ©s d'exĂ©cution d'une dĂ©cision Juge de l'exĂ©cution - JEX. Le tribunal de proximitĂ© Le tribunal de proximitĂ© est aussi une chambre du tribunal judiciaire, mais qui se situe dans une autre ville que celle oĂč siĂšge ce dernier. Il remplace le tribunal d'instance et en garde les principales compĂ©tences comme un taux de ressort de 10 000€ pour les affaires civiles non affectĂ©es expressĂ©ment au tribunal judiciaire. Il ne peut ĂȘtre saisi qu'aprĂšs une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou de convention de procĂ©dure participative. Quel tribunal saisir ? Le choix du tribunal n'est pas libre, la compĂ©tence territoriale est strictement encadrĂ©e. Ainsi de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le tribunal compĂ©tent est celui du domicile de la partie adverse Article 42 du Code de procĂ©dure civile. Toutefois, pour un litige nĂ© de l'achat d'un bien ou de l'exĂ©cution d'une prestation de service, le requĂ©rant peut aussi choisir celui du lieu de livraison du bien ou de l'exĂ©cution de la prestation. Si l'affaire concerne une demande d'indemnisation liĂ©e Ă  un prĂ©judice, le tribunal pourra aussi ĂȘtre celui du lieu oĂč le dommage a Ă©tĂ© subi Article 46. Enfin en matiĂšre de succession, le tribunal compĂ©tent sera celui du dernier domicile du dĂ©funt, tandis qu'en matiĂšre immobiliĂšre ce sera celui de l'immeuble concernĂ© Article 44. Comment saisir le tribunal judiciaire ? Le tribunal judiciaire peut ĂȘtre saisi par requĂȘte pour les affaires n'excĂ©dant pas 5 000€ ou lorsque cette procĂ©dure est imposĂ©e par les textes de loi tutelles, autoritĂ© parentale. Dans les autres cas ou lorsque le montant de l'affaire n'est pas chiffrable, le tribunal doit ĂȘtre saisi par assignation, ce qui consiste Ă  informer l'adversaire par acte d'huissier qu'il fait l'objet d'une action en justice. Lorsque la prĂ©sence d'un avocat est obligatoire, l'assignation doit ĂȘtre rĂ©digĂ©e par l'avocat, sinon elle peut ĂȘtre rĂ©digĂ©e par le demandeur et assignĂ©e par un huissier de justice du moment que l'assignation prĂ©cise toutes les mentions obligatoires Article 751 et suivants du Code de procĂ©dure civile. Dans les faits, c'est plutĂŽt rare ! Lorsque le tribunal peut ĂȘtre saisi par simple remise d'une requĂȘte au greffe, le demandeur doit justifier d'une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou d'une procĂ©dure participative prĂ©alable. La requĂȘte pour ĂȘtre recevable devra aussi mentionner les identitĂ©s complĂštes des parties, le tribunal saisi, l'objet de la demande, les motifs du litige et comporter toutes les piĂšces justificatives en autant d'exemplaires qu'il existe d'adversaires. Evidemment il ne faudra pas oublier de la dater de la signer ! Les parties qui le souhaitent peuvent aussi dĂ©poser une requĂȘte conjointe prĂ©cisant les points d'accord et ceux qui divergent dans le but que le juge tranche le litige. Les affaires urgentes peuvent faire l'objet d'un rĂ©fĂ©rĂ© afin de prendre des mesures provisoires le temps du rĂšglement de l'affaire sur le fond. Des exemples de requĂȘtes Ă  adapter ! Pour vous aider dans vos dĂ©marches, nous vous proposons Ă  titre pĂ©dagogique uniquement ces deux modĂšles de lettre pour formuler une requĂȘte devant le tribunal judiciaire ou de proximitĂ© que vous adapterez Ă  votre situation ou qui vous aideront Ă  remplir les formulaires spĂ©cifiques. Nous vous recommandons toutefois de consulter un spĂ©cialiste du droit et de prendre le temps de lire ces articles complĂ©mentaires. Courriers similaires Saisir le conciliateur de justice, Ecrire au DĂ©fenseur des droits, Saisir le tribunal administratif, DĂ©poser une plainte, Se constituer partie civile, Faire appel d'un jugement, Pourvoi en cassation, Obtenir une dispense pour ne pas ĂȘtre jurĂ© populaire, Demander au JCP la mise sous tutelle d'un parent, RequĂȘte en injonction de faire. Dansle cadre de la loi programmation de la justice 2018-2022, le Gouvernement souhaite modifier les dispositions du Code de procĂ©dure civile relatives aux procĂ©dures en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s. Tel est l’objet de l’ordonnance publiĂ©e le 18 juillet dernierÂč. Le Code de procĂ©dure civile contient de nombreuses dispositions qui rĂ©gissent les procĂ©dures Les frais d’exĂ©cution sont Ă  la charge du dĂ©biteur et constituent l’un des postes de la crĂ©ance du bĂ©nĂ©ficiaire du titre exĂ©cutoire, permettant, s’ils demeurent impayĂ©s, d’entreprendre ou de poursuivre les mesures d’exĂ©cution fondĂ©es sur le titre d’exĂ©cutoire »Revue des Huissiers de justice novembre 2001 Article L111-8 ProcĂ©dure Civile d’exĂ©cution modifiĂ© par la Loi HAMON 2014-344 du 17 Mars 2014 relative Ă  la consommation A l'exception des droits proportionnels de recouvrement ou d'encaissement qui peuvent ĂȘtre mis partiellement Ă  la charge des crĂ©anciers dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat, les frais de l'exĂ©cution forcĂ©e sont Ă  la charge du dĂ©biteur, sauf s'il est manifeste qu'ils n'Ă©taient pas nĂ©cessaires au moment oĂč ils ont Ă©tĂ© exposĂ©s. Les contestations sont tranchĂ©es par le juge. Les frais de recouvrement entrepris sans titre exĂ©cutoire restent Ă  la charge du crĂ©ancier, sauf s'ils concernent un acte dont l'accomplissement est prescrit par la loi au crĂ©ancier. Toute stipulation contraire est rĂ©putĂ©e non Ă©crite, sauf disposition lĂ©gislative contraire. Cependant, le crĂ©ancier qui justifie du caractĂšre nĂ©cessaire des dĂ©marches entreprises pour recouvrer sa crĂ©ance peut demander au juge de l'exĂ©cution de laisser tout ou partie des frais ainsi exposĂ©s Ă  la charge du dĂ©biteur de mauvaise foi. Fil des billets 1 - Les actes tarifĂ©s Frais d’huissier Le DĂ©cret n° 2016-230 du 26 fĂ©vrier 2016 JO du 28 fĂ©vrier 2016 NOR EINC1521525D qui traite des professions rĂ©glementĂ©es du droit a modifiĂ© le Code de Commerce au titre IV relatif Ă  la libertĂ© des prix et de la concurrence, en y insĂ©rant le titre IV bis. Le DĂ©cret n° 1996-1080 du 12 dĂ©cembre 1996 fixant l’ancien tarif des huissiers de justice se trouve remplacĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 26 fĂ©vrier 2016 JO du 28 fĂ©vrier 2016 avec une nouvelle nomenclature des actes courants Ă©numĂ©rĂ©s Ă  la SECTION 2 du tableau 3-1 de l'article annexe 4-7 du tarif rĂ©glementĂ©. L’unitĂ© de valeur est abandonnĂ©e au profit de coĂ»ts exprimĂ©s en euros dits "plus pertinents pour une rĂ©munĂ©ration raisonnable", avec un tarif majorĂ© pour l’urgence des actes Ă  diligenter et pour certains majorĂ©s en fonction du facteur temps passĂ© ou de la surface du bien. Ce nouveau tarif est entrĂ© en vigueur le 1er mars 2016 pour une pĂ©riode transitoire du deux ans, comprise entre le 1er mars 2016 et le 28 fĂ©vrier 2018. Cependant, les prestations effectuĂ©es pour lesquelles une provision a Ă©tĂ© versĂ©e avant le 1er mars 2016 et pour celles oĂč l'huissier s’est engagĂ© sur l’ancien tarif, restent rĂ©gies par l'ancien tarif du DĂ©cret du 12 dĂ©cembre 1996. On retrouve dans ce tarif le partage des Ă©moluments entre l’huissier rĂ©dacteur et l’huissier significateur prĂ©vu par l’ancien tarif. Les obligations formelles de provision et de rĂ©tention pour la garantie du paiement de leurs rĂ©munĂ©ration et dĂ©boursĂ©s sont maintenues, Ă  l’exception des actes Ă  la requĂȘte du Comptable public. TARIF DES ACTES Ils sont listĂ©s dans le TITRE IV bis du Code de Commerce. Il sont alors rĂ©pertoriĂ©s au tableau 3-1 de l'annexe 4-7 figurant Ă  l'arrĂȘtĂ© du 26 fĂ©vrier 2016 selon cet ordre ; 1- convocation en justice et significations de dĂ©cision de justice ou de titres exĂ©cutoires, avec majoration pour un dĂ©lai de rĂ©fĂ©rence de 24 heures en cas d'urgence Ă  la demande du client 90€ L’huissier de justice indique, sur l’acte qu’il dresse, les dates et heures respectives de la demande du client et de la rĂ©alisation de la prestation. Il y prĂ©cise Ă©galement les raisons justifiant l’urgence. Cet Ă©molument pour l'urgence d'un acte permet Ă  l'huissier de percevoir cette majoration, alors que dans l'ancien tarif, aucune disposition ne permettait Ă  l'huissier d'ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©, si ce n'est par un honoraire 2- informations des parties et des tiers, 3- mises en demeure et commandement de payer, ces actes donnent lieu Ă  part trois exceptions 46, 47, 49 du tableau Ă  la perception du droit d'engagement DEP et de poursuite de l' 4- indisponibilitĂ©, nantissements et opposabilitĂ©s, ces actes de saisie donnent Ă©galement lieu au DEP, Ă  l'exception des actes listĂ©s sous les N° 46,47,49, 51, 55, 63,65,66,67,68,69,71,72,73,77,78, 5- mises en demeure et commandements d'exĂ©cuter une obligation de faire, A. 444-19, avec majoration du coĂ»t de l'acte dans un dĂ©lai de 24 heures Ă  la demande du client, 6 - mise en vente forcĂ©e des biens saisis 7 - suspension des poursuites et difficultĂ©s de signification Ensuite, Il est fait mention de nombreux actes listĂ©s dans la catĂ©gorie DIVERS au nombre desquels figure l'Ă©tablissement d'un Ă©tat des lieux Ă  frais partagĂ©s entre le bailleur et son locataire dont l'Ă©molument est fixĂ© en fonction de la surface du bien locatif L'article 444-43 liste les nombreux actes de formalitĂ©s, requĂȘtes et diligences, du N° 151 Ă  203, exemple de formalitĂ© rĂ©quisition d'Ă©tat civil, LES EMOLUMENTS FIXES art. Un coefficient multiplicateur s'applique pour les actes, formalitĂ©s et requĂȘtes, pour lesquels une obligation pĂ©cuniaire est dĂ©terminĂ©e Ă  l'acte 1° - si le montant de l'obligation est compris entre 0 et 128 € le coefficient est de 0,5 ; 2° - si le montant de l'obligation est comprise entre 128 € et infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1280 € le coefficient est 1 ; 3° - s'il est supĂ©rieur Ă  1280 € le coefficient est 2 ; EXCEPTIONS Ă  l'art. pour les actes listĂ©s sous les n° 113, 116, 127 et 130 du tableau 3-1 ; Le procĂšs verbal qui constate que le destinataire de l'acte est sans domicile, ni rĂ©sidence, ni lieu de travail connus conformĂ©ment aux dispositions de l'article 659 du Code de ProcĂ©dure Civile ancienne signification Ă  parquet ainsi que l'acte de suspension d'exĂ©cution et de recherche infructueuse, donnent lieu Ă  un Ă©molument fixe de 15,02 € N° 101 et 130 du tableau 3-1. Une majoration complĂ©mentaire de vacation telle que prĂ©vu au R444-18 est fixĂ©e Ă  75 € par demi heure supplĂ©mentaire, pour les actes 55, 57, 60, 68, et 69 ce dernier Ă©tant l'acte de saisie contrefaçon dont la durĂ©e d'exĂ©cution est fixĂ©e dans le tarif Ă  45 minutes et qui requiert plus que ce dĂ©lai. Il est prĂ©cisĂ© que chaque demi heure commencĂ©e est due en entier. Les heures de dĂ©but et de fin de rĂ©alisation de la prestation sont indiquĂ©es par l'huissier de justice sur l'acte qu'il dresse. L'exĂ©cution dĂ©bute lorsque l'huissier de justice arrive sur les lieux de rĂ©alisation de la prestation. Les prestations tarifĂ©es de l'huissier, les droits proportionnels perçus ainsi que les honoraires libres sont soumis Ă  la TVA de 20 %. 2 - Les dĂ©boursĂ©s Les huissiers de justice ont droit, en supplĂ©ment de leurs Ă©moluments fixes et proportionnels, au remboursement de leurs frais et dĂ©boursĂ©s comme pour l'ancien dĂ©cret du 12 dĂ©cembre 1996 Il s'agit a des frais de dĂ©placement 7,67 € au 1er janvier 2017 sauf pour les significations d'avocat Ă  avocat, b des droits fiscaux de toute nature, ex. taxe forfaitaire sur les actes de 14,89 € au 1er janvier 2017 c des frais d'affranchissement des lettres qui constituent des formalitĂ©s obligatoire de procĂ©dure, d des frais de serrurier, de dĂ©mĂ©nagement, de garagiste et de garde-meubles lors des PV de saisie-vente ou d'expulsion e des indemnitĂ©s versĂ©es aux conseillers municipaux, fonctionnaires municipaux, autoritĂ©s de gendarmerie ou tĂ©moins, prĂ©sents pour l’ouverture des portes, ou pour une mesure d’expulsion . f des indemnitĂ©s versĂ©es aux fonctionnaires de la police nationale requis en application de l'article du Code de procĂ©dures civiles d'exĂ©cution, g les indemnitĂ©s versĂ©es aux conseillers municipaux, fonctionnaires municipaux, autoritĂ©s de gendarmerie, fonctionnaires de la police nationale ou tĂ©moins requis en application de l'article 1309 du Code de procĂ©dure civile, h de toute somme due Ă  des tiers Ă  l'occasion de l'activitĂ© professionnelle de l'huissier de justice, et payĂ©e directement par lui, i des frais engagĂ©s pour la recherche des informations auprĂšs du service du fichier des comptes bancaires et auprĂšs des organismes Ă©numĂ©rĂ©s aux article L. 152-1 et du Code des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution. Les articles et 51 fixent le montant de ces indemnitĂ©s qui sont exonĂ©rĂ©es de TVA. PrĂ©alablement Ă  l'accomplissement de toute prestation, devant ĂȘtre immĂ©diatement rĂ©alisĂ©e, la partie qui requiert l'huissier de justice lui verse une provision suffisante pour couvrir l'Ă©molument correspondant ainsi que les Ă©ventuels frais et dĂ©bours. R-444-52 Cependant ces dispositions ne s'appliquent pas aux actes d'exĂ©cution 1° en cas d'urgence, 2° en cas d'impossibilitĂ© tenant aux ressources du crĂ©ancier, ou pour un acte portant sur une crĂ©ance nĂ©e d'un contrat de travail , d'une crĂ©ance alimentaire, ou Ă  la requĂȘte du comptable public, ou encore en application du 6° de l’article 3 de la loi du 9 juillet 1991 cad les titres dĂ©livrĂ©s par les personnes morales de droit public qualifiĂ©s comme tels par la loi, ou les dĂ©cisions auxquelles la loi attache les effets d'un jugement.; Le droit de rĂ©tention de l'huissier de justice subsiste pour garantir le paiement de sa rĂ©munĂ©ration et de ses dĂ©boursĂ©s Ă  l'exception des cas prĂ©vus de crĂ©ances alimentaires et pour les actes diligentĂ©s Ă  la requĂȘte du comptable public Le DĂ©cret 2010-433 du 29 avril 2010, portant sur diverses dispositions en matiĂšre de procĂ©dure civile et de procĂ©dure d'exĂ©cution, ouvre la possibilitĂ© aux huissiers de justice, Ă  la suite de l'Ă©largissement de la compĂ©tence territoriale de ces professionnels, de confier la signification d'un acte Ă  un confrĂšre plus proche du lieu de signification. Il prĂ©voit que les Ă©moluments devront ĂȘtre partagĂ©s Ă  raison d'un tiers pour l'huissier initialement compĂ©tent et deux tiers pour l'huissier qui signifie l'acte. L'indemnitĂ© pour frais de dĂ©placement SCT est alors allouĂ©e Ă  l'huissier qui signifie l'acte. 3 - Le Droit d'Engagement et de Poursuite DEP L’huissier instrumentaire qui dĂ©livre un acte portant sur une obligation pĂ©cuniaire dĂ©terminĂ©e bĂ©nĂ©ficie du droit d'engagement et de poursuite. Il s'agit des actes de mises en demeure, commandements de payer, d'indisponibilitĂ©s, de nantissements et d'opposabilitĂ©s mentionnĂ©s au Tableau 3-1 de l'annexe 4-7, Ă  l'exception des actes listĂ©s sous les N° 46,47,49, 51, 55, 63,65,66,67,68,69,71,72,73,77,78. Donnent lieu Ă©galement Ă  la perception du DEP - la mise en demeure de rĂ©gulariser une vente, N° 135 - commandement de payer avant exĂ©cution forcĂ©e immobiliĂšre, N°137 Le droit d'engagement et de poursuite reste acquis Ă  l'huissier de justice quelle que soit l'issue de la tentative de recouvrement. Il ne peut ĂȘtre perçu qu’une seule fois dans le cadre du recouvrement amiable ou judiciaire d’une mĂȘme crĂ©ance. Il est Ă  la charge du dĂ©biteur si le coĂ»t de l'acte au titre duquel il est allouĂ© incombe Ă  ce dernier et Ă  la charge du crĂ©ancier dans tous les autres cas Si le coĂ»t de l'acte est Ă  la charge du dĂ©biteur ou du crĂ©ancier, il s'impute comme pour l'ancien respectivement sur l'Ă©molument fixĂ© Ă  l'article A. 444-31 ou sur celui fixĂ© Ă  l'article droit de recouvrement et d'encaissement. Ce droit proportionnel avec dĂ©gressivitĂ© de taux est calculĂ© sur le montant de la crĂ©ance mentionnĂ© Ă  l'acte selon le barĂšme suivant 1° Si le montant de la crĂ©ance est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  76 €, le droit d’engagement de poursuites est fixĂ© Ă  4,29 € ; 2° Au-delĂ  du seuil de 76 € mentionnĂ© au 1°, le droit d’engagement de poursuites est, dans la limite de 268,13 €, proportionnel au montant de la crĂ©ance, selon le barĂšme suivant MONTANT DE LA CREANCE et Taux applicable De 0 Ă  304 € 5,64 % De 305 € Ă  912 € 2,82 % De 913 € Ă  3 040 € 1,41 % au-delĂ  de 3 040 € 0,28 % A. 444-52 Les remises sur le droit d'engagement de poursuites mentionnĂ© Ă  l'article A .444-15 s'appliquent Ă  la part d'Ă©molument calculĂ©e sur les tranches du montant de la crĂ©ance supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  3040 € avec un taux de remise maximal de 10 %. 4 - Art. et 32 La prestation de recouvrement ou d'encaissement DRE n°128 et 129 du tableau 3-1 Les Ă©moluments de ces prestations mentionnĂ©es aux N° 128 et 129 du tableau, sont Ă  la charge respectivement du dĂ©biteur, -ancien article 8- 128 et du crĂ©ancier -ancien article 10- 129 et sont cumulables, sauf exceptions Ă©noncĂ©es Ă  l'article pour le DRE du N°129. Ce droit proportionnel est calculĂ© avec dĂ©gressivitĂ© de taux. Art. La prestation de recouvrement ou d’encaissement figurant au numĂ©ro 128 du tableau 3-1 Ă  la charge du dĂ©biteur donne lieu Ă  la perception, d’un Ă©molument ainsi fixĂ© 1° Si le montant de la crĂ©ance est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  44 €, un Ă©molument fixe de 4,29 € ; 2° Au-delĂ  du seuil de 44 € mentionnĂ© au 1°, dans la limite de 550 €, un Ă©molument proportionnel aux sommes encaissĂ©es ou recouvrĂ©es au titre du principal de la crĂ©ance ou du montant de la condamnation, Ă  l’exclusion des dĂ©pens, selon le barĂšme suivant TRANCHES D’ASSIETTE et TAUX APPLICABLE De 0 Ă  125 € 9,75 % De 125 € Ă  610 € 6,34 % De 610 € Ă  1 525 € 3,41% Plus de 1 525 € 0,29 % Les taux mentionnĂ©s dans ce barĂšme sont doublĂ©s lorsque le recouvrement ou l’encaissement est effectuĂ© sur le fondement d’un titre exĂ©cutoire constatant une crĂ©ance alimentaire. Art. - La prestation de recouvrement ou d'encaissement figurant au numĂ©ro 129 du mĂȘme tableau Ă  la charge du crĂ©ancier donne lieu Ă  la perception d'un Ă©molument ainsi fixĂ© 1° Si le montant de la crĂ©ance est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  188 €, un Ă©molument fixe de 21,45 € ; 2° Au-delĂ  du seuil de 188 € mentionnĂ© au 1°, dans la limite de 5 540 €, un Ă©molument proportionnel aux sommes encaissĂ©es ou recouvrĂ©es au titre de la crĂ©ance en principal ou du montant de la condamnation, Ă  l’exclusion des dĂ©pens, selon le barĂšme suivant TRANCHES D’ASSIETTE et TAUX APPLICABLE De 0 Ă  125 € 11,70 % De 125 € Ă  610 € 10,73 % De 610 € Ă  1 525 € 10,24 % De 1525 € Ă  52 400 € 3,90 % Plus de 52 400 € 3,00 % Le taux de remises sur les Ă©moluments proportionnels de recouvrement et d'encaissement mentionnĂ©s Ă  l'article s'appliquent Ă  la part d'Ă©molument calculĂ©e sur les tranches du montant encaissĂ© ou recouvrĂ© supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  52400 € avec un taux de remise maximal de 10 %. En cas de paiement par acomptes successifs, ces Ă©moluments proportionnels sont calculĂ©s sur la totalitĂ© des sommes encaissĂ©es ou recouvrĂ©es et non sur chaque acompte. Les frais de dossier sont fixĂ©s dans la limite de 33 € et chaque acompte donnera lieu Ă  la perception par l'huissier d'une rĂ©munĂ©ration fixe de 6,42€. Il faut ĂȘtre averti que la perception, par l’huissier instrumentaire, de ces droits proportionnels, reste subordonnĂ©e par la dĂ©livrance d’un acte d’exĂ©cution commandement, procĂšs-verbal de saisie
.. Une simple signification de dĂ©cision de justice ne permet pas la perception de ce droit, mĂȘme si l’huissier a Ă©tĂ© mandatĂ© pour une exĂ©cution forcĂ©e. Il est exclusif de toute perception d’honoraires libres. repris de l'ancien tarif Exception de l'art. R. 444-55 Dans une procĂ©dure de contrefaçon, lorsque l'huissier recouvre ou encaisse une somme due par le contrefacteur, condamnĂ© dans une procĂ©dure de contrefaçon, le droit proportionnel mentionnĂ© au N° 129 incombe Ă  ce dernier. Ce droit est alors calculĂ© sur les sommes recouvrĂ©es ou encaissĂ©es. Ce droit proportionnel dĂ» par le crĂ©ancier est dans ce cas prĂ©cis Ă  la charge du dĂ©biteur-contrefacteur. Bien souvent les huissiers n’ont pas connaissance de la somme rĂ©ellement recouvrĂ©e, car elle peut ĂȘtre versĂ©e en totalitĂ© ou par fraction chez l’avocat ou le crĂ©ancier. On devine de la part de certain justiciable ou mandataire une certaine rĂ©ticence Ă  communiquer ce montant, comme pour faire obstacle Ă  la perception de ce droit proportionnel. 6 - L. 444-1 et Les honoraires ou la rĂ©munĂ©ration libre Si les huissiers perçoivent pour la dĂ©livrance de leurs actes une rĂ©munĂ©ration rĂ©glementĂ©e par leur tarif, ils peuvent prĂ©tendre Ă  une rĂ©tribution libre appelĂ©e honoraires, fixĂ©s d’un commun accord avec leur client selon une convention d'honoraires et en cas de contestation fixĂ©s par le Juge en charge de la taxation. Ces missions doivent ĂȘtre compatibles avec leur statut d'huissier de justice. Ils peuvent percevoir des honoraires pour des consultations juridiques ou de rĂ©dactions d’actes sous seing privĂ©, pour des missions d’assistance ou de reprĂ©sentation dans les juridictions du lieu de leur rĂ©sidence. Ces honoraires sont Ă  la charge du mandant. Il peut s'agir d'un PV de constat, du recouvrement amiable d'une crĂ©ance, d'une sommation interpellative de payer. Les honoraires sont soumis Ă  la TVA de 20 %.
Annexedu code de procédure civile relative à son application dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Livre Ier : Dispositions communes à toutes les
Central Authority MinistĂšre de la Justice, Direction des Affaires civiles et du SceauBureau du droit de l'Union, du droit international privĂ© et de l'entraide civile BDIP Contact details Address MinistĂšre de la JusticeDirection des Affaires Civiles et du SceauDĂ©partement de l’entraide, du droit international privĂ© et europĂ©en DEDIPE13, Place VendĂŽme75042 Paris Cedex 01France Telephone +33 01 44 77 61 05 Fax + 33 01 44 77 61 22 E-mail entraide-civile-internationale General website Contact person Mme Tania Jewczuk, cheffe du bureau/Head of officeE-mail Catherine Rumeau, adjointe Ă  la cheffe du bureau/Deputy Head of officeE-mail Languages spoken by staff French, English Practical Information Forwarding authorities Art. 31 Le greffe de la juridiction ou l’huissier de Justice Art. 684 of the Code de procĂ©dure civile. For more information, see under "les codes en vigueur", "code de procĂ©dure civile" and “Livre I –Titre XVII – Chapitre III – Section V RĂšgles particuliĂšres aux notifications internationales” – Sous-section I Notification des actes Ă  l'Ă©tranger Arts. 683 to 688. Methods of service Art. 512 Les articles 688-1 Ă  688-8 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voient deux modes de notification possibles pour les actes en provenance d’un Etat Ă©tranger dont la notification est demandĂ©e par les autoritĂ©s de cet Etat la simple remise ou la signification. Formal service Art. 51aNotification formelle mode secondaire, liĂ© Ă  une demande expresse du requĂ©rant Ă  la demande d’une partie, ou d’office, il est possible de faire signifier l’acte par voie de signification, accomplie par un huissier de justice. Dans ce cas, le ministĂšre de la justice transmet l’acte qui lui a Ă©tĂ© adressĂ© Ă  la chambre nationale des huissiers de justice, laquelle, Ă  son tour, l’adresse Ă  un huissier de justice territorialement compĂ©tent pour le signifier. En pratique, il n’est recouru Ă  la voie de signification par un huissier de justice, qu’en cas de demande expresse du requĂ©rant. En effet, dĂšs lors que l’intervention d’un huissier de justice a Ă©tĂ© expressĂ©ment demandĂ©e, il incombe au requĂ©rant de supporter les frais occasionnĂ©s par l’intervention de cet officier ministĂ©riel. Informal delivery Art. 52Dans le cas de la notification par voie de simple remise mode principal, l’acte est transmis au ministĂšre public prĂšs le tribunal de grande instance dans le ressort duquel il doit ĂȘtre notifiĂ©. Il est ensuite remis au destinataire par les soins d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la Gendarmerie nationale, requis Ă  cette fin par le Parquet. Cette notification est faite sans frais. For more information on methods of services, see under under "les codes en vigueur", "code de procĂ©dure civile" and “Livre I –Titre XVII – Chapitre III – Section V RĂšgles particuliĂšres aux notifications internationales” – Sous-section II Notification des actes en provenance de l'Ă©tranger Arts. 688-1 to 688-8; or European Judicial Network in Civil and Commercial Matters – Service of documents - France. Translation requirements Art. 53 Article 688-6 of the Code de procĂ©dure civile “L'acte est notifiĂ© dans la langue de l'Etat d'origine. Toutefois le destinataire qui ne connaĂźt pas la langue dans laquelle l'acte est Ă©tabli peut en refuser la notification et demander que celui-ci soit traduit ou accompagnĂ© d'une traduction en langue française, Ă  la diligence et aux frais de la partie requĂ©rante”. For more information, see under "les codes en vigueur", "code de procĂ©dure civile" and “Livre I –Titre XVII – Chapitre III – Section V RĂšgles particuliĂšres aux notifications internationales” – Sous-section II Notification des actes en provenance de l'Ă©tranger Arts. 688-1 to 688-8. Costs relating to execution of the request for serviceArt. 12 Aucun frais pour les services de l’Etat, aucune taxe ne sont perçus Ă  l’occasion d’une notification internationale en provenance d’un Etat contractant. Formal Service Art. 51aConformĂ©ment Ă  l’article 12 de la Convention, lorsque la notification de l’acte est effectuĂ©e par un huissier de justice par voie de signification, le requĂ©rant est tenu de payer les frais occasionnĂ©s par l’intervention de cet officier ministĂ©riel. Le montant des frais dont la charge incombe au requĂ©rant dans le cas d’une notification par huissier de justice est fixe € Ces frais sont acquittĂ©s au moyen d’un chĂšque libellĂ© Ă  l’ordre de la Chambre nationale des huissiers de justice contact qui doit impĂ©rativement accompagner l’acte, ou bien au moyen d’un virement bancaire sur le compte bancaire dont les rĂ©fĂ©rences sont indiquĂ©es ci-dessous. La justification du virement bancaire doit Ă©galement impĂ©rativement accompagner l’acte et comporter les rĂ©fĂ©rences du virement et le nom de l’établissement bancaire d’origine la somme est payable d’avance ainsi que le prescrit l’art. 688-5 du Code de procĂ©dure civile et en l’absence de dispositions conventionnelles en sens contraire. RIBCode banque 30004Code Agence 02837NumĂ©ro de compte 00011021524ClĂ© RIB 94Agence BNP Paribas IDF InstitutionsIBAN FR76 3000 4028 3700 0110 2152 494BIC BNPAFRPPXXX Des rĂšgles dĂ©rogatoires sont applicables lorsque l'acte doit ĂȘtre notifiĂ© Ă  une personne domiciliĂ©e dans une collectivitĂ© d'outre-mer. Dans ce cas, il convient de prendre contact prĂ©alablement avec l'autoritĂ© centrale française. Informal delivery Art. 52Dans les cas d’une simple remise de l’acte, dans la mesure oĂč celle-ci est assurĂ©e par les services de la Police nationale ou de la Gendarmerie nationale, la notification est totalement gratuite pour le requĂ©rant. Article 10bIl est possible, en France, de recourir au mode de transmission prĂ©vu Ă  l’article 10b de la Convention. Dans ce cas, le requĂ©rant doit requĂ©rir directement un huissier de justice, Ă  l’effet de voir signifier l’acte. Le montant des frais encourus s'Ă©lĂšve Ă  € For more information see dĂ©cret No 96-1080 du 12 dĂ©cembre 1996 at under “nature de texte” choose the option “dĂ©cret” and under “numĂ©ro de texte” type its number 96-1080. Time for execution of request En France le dĂ©lai qui s’écoule entre une demande de notification par remise et la remise effective est rarement infĂ©rieur Ă  trois mois. Judicial officers, officials or other competent personsArt. 10b Chambre Nationale des Huissiers de JusticeServices des Actes Internationaux44 rue de Douai75009 ParisTel +33 149 70 12 90Fax + 33 140 16 99 35cnhj Oppositions and declarations Art. 212 Click here to read all the declarations made by this State under the Service Convention. Art. 82 Opposition Art. 10a No opposition Art. 10b No opposition Art. 10c No opposition Art. 152 Declaration of applicability Art. 163 Declaration of applicability Derogatory channels bilateral or multilateral agreements or internal law permitting other transmission channelsArts. 11, 19, 24 and 25DisclaimerInformation may not be complete or fully updated – please contact the relevant authorities to verify this information. To consult bilateral and multilateral treaties to which France is a party, see Council Regulation EC No 1393/2007 on the service in the Member States of judicial and extrajudicial documents in civil or commercial matters Strasbourg, 13 November 2007. Useful links Circulaire du MinistĂšre de la Justice relative aux notifications internationales des actes judiciaires et extrajudiciaires – fĂ©vrier 2006 ModalitĂ©s de transmission des actes judiciaires ou extrajudiciaires Ă  destination de l’étranger – MinistĂšre de la Justice LĂ©gifrance law information system Competent authoritiesArts 6, 9 Art. 6 See 9 See here. Other authoritiesArt. 18 This page was last updated on 19 April 2021 . 133 70 7 373 448 439 280 59

article 44 du code de procédure civile