2508/2022 Lecture 2 minutes. L'association Dialogue franco-russe que copréside le député européen du Rassemblement National, Thierry Mariani, va devoir abandonner d'ici au
Samy Maouz, 58 ans, est un kiosquier polyglotte. Jâarrive Ă me faire comprendre Ă peu prĂšs dans six langues. Anglais, espagnol, italien, allemand⊠Jâai appris! Ma clientĂšle est largement composĂ©e, aujourdâhui, de touristes ». Il tient, depuis 24 ans, un kiosque sur la partie haute de lâavenue des Champs ĂlysĂ©es, juste en face du Fouquetâs. Il ne se lasse pas dâobserver les allĂ©es et venues sous le large auvent rouge qui coiffe, comme on protĂšge un mystĂšre, la luxueuse brasserie. Qui entre, qui sort... Les vedettes...Samy Maouz, 58 ans, est un kiosquier polyglotte. Jâarrive Ă me faire comprendre Ă peu prĂšs dans six langues. Anglais, espagnol, italien, allemand⊠Jâai appris! Ma clientĂšle est largement composĂ©e, aujourdâhui, de touristes ». Il tient, depuis 24 ans, un kiosque sur la partie haute de lâavenue des Champs ĂlysĂ©es, juste en face du Fouquetâs. Il ne se lasse pas dâobserver les allĂ©es et venues sous le large auvent rouge qui coiffe, comme on protĂšge un mystĂšre, la luxueuse brasserie. Qui entre, qui sort... Les vedettes, mais ça, câĂ©tait il y a quelques annĂ©es. Aujourdâhui, plutĂŽt des hommes politiques, ou des chefs dâ a le sens de la formule. Avant, câĂ©taient les Champs ĂlysĂ©es. Maintenant, ce sont les Champs » . Ce nâest plus pareil ». Comment ça ? Il y a beaucoup moins de Parisiens. Avant, je connaissais la plupart de mes clients, ils habitaient le quartier. Beaucoup sont partis, il nây a plus que des bureaux... ». Son kiosque aussi a changĂ©, sâapparentant de plus en plus Ă une boutique souvenirs. Porte clĂ©s, foulards, casquettes, Ă lâeffigie des monuments parisiens, tours Eiffel en miniature⊠On sâest adaptĂ© Ă la demande ».Une centaine dâhabitantsCe mardi, quelques touristes se photographient avec plaisir sur lâaxe le plus illustre du monde », comme lâappelait le gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Ils portent un regard enthousiaste sur cette avenue dĂ©daignĂ©e par les Parisiens, qui nâen voient plus la grande beautĂ© la plage de pavĂ©s descendant en pente douce, sur deux kilomĂštres, de lâArc de Triomphe jusquâĂ la Concorde, la perspective Ă©poustouflante du Louvre jusquâĂ la DĂ©fense, lâĂ©lĂ©gance crĂąne des immeubles, ces paquebots venus des annĂ©es 1920, 1930... Aujourdâhui, souvent, des magasins amĂ©nagĂ©s par les enseignes comme des palais ou des 79, des engins de chantier sont au travail. Ancienne propriĂ©tĂ© de Groupama, cet Ă©difice de 11 000 mĂštres carrĂ©s accueillera bientĂŽt une boutique du groupe Nike, qui en a fait lâacquisition lâan dernier pour 613 millions dâeuros. 60 000 euros le mĂštre carrĂ©. Vertige⊠Sur le Monopoly du commerce mondial, lâavenue a la rĂ©putation dâĂȘtre la plus chĂšre dâEurope. Le symbole des puissants, des gagnants, de lâargent », selon lâhistorienne Ludivine Bantigny. Elle vient de publier, aux Ă©ditions La DĂ©couverte, Une histoire politique et sociale des Champs-ĂlysĂ©es », devenus Ă ses yeux un monde hors du monde », une bulle dĂ©tachĂ©e de la rĂ©alitĂ© sociale ». Un boulevard du commerce globalisĂ©, et des bureaux. Selon ses dĂ©comptes, il nây a plus, le long de lâavenue, que 82 jardins en jachĂšre Ăvidemment, les Champs, câest beaucoup de business, mais pas que », tempĂšre Cantor Rabant, projectionniste depuis quinze ans au Balzac. Lâun des derniers cinĂ©mas indĂ©pendants du quartier, ouvert en 1935. Claude Lelouch est un habituĂ©, Jeanne Moreau venait souvent. Jean Rochefort aussi, mi-dandy mi-clown, avec son costume bleu marine et ses baskets rouge vif », se souvient le projectionniste. Il y a encore une vie de quartier dans des rues adjacentes, des clients quâon connaĂźt bien. Ce qui nous pĂ©nalise, câest quâil y a beaucoup moins de cafĂ©s, bistrots. Or les gens, aprĂšs le cinĂ©ma, aiment bien aller prendre un verre dans un endroit sympa. Le quartier a perdu en convivialitĂ©. » Notre objectif majeur, câest que les Parisiens reviennent », explique Ădouard Lefebvre, directeur du ComitĂ© des Champs ĂlysĂ©es, association regroupant 180 adhĂ©rents - commerçants, grand et petit Palais, théùtres⊠Parmi les 100 000 piĂ©tons quotidiens sur les Champs, 72 % sont des touristes, et 24 % des employĂ©s du quartier. 4 % seulement des Parisiens venus se promener », proviennent ces donnĂ©es? Dâun projet passionnant commandĂ© par le ComitĂ© Ă lâurbaniste Philippe Chiambaretta pour, Ă lâhorizon 2030, rĂ©enchanter les Champs ElysĂ©es ». Les maux de lâavenue y sont identifiĂ©s la pollution supĂ©rieure, 130 jours par an, selon les mesures dâAir Parif, Ă celle du pĂ©riphĂ©rique, le bruit, le dĂ©samour des ParisiensâŠRetransformer les Champs en promenadePhilippe Chiambaretta propose de faire des Champs une vraie promenade » diviser par deux lâemprise de lâautomobile en rĂ©duisant la chaussĂ©e de huit Ă quatre voies, piĂ©tonniser en grande partie les places de lâĂtoile et de la Concorde, remplacer le bitume et les pavĂ©s par un revĂȘtement clair qui produirait moins de chaleur. Et rĂ©amĂ©nager les jardins qui longent la partie basse des Champs, entre le palais prĂ©sidentiel et la paradoxe! Alors que la vĂ©gĂ©talisation obsĂšde les candidats aux municipales, voici une quinzaine dâhectares de verdure, au cĆur de Paris, peu connus, en jachĂšre, souvent dĂ©serts. Ce mardi aprĂšs-midi, malgrĂ© une douceur quasi-printaniĂšre, des dizaines de bancs sont inoccupĂ©sâŠ.Le projet de Philippe Chiambaretta veut unifier une avenue coupĂ©e en deux. En haut, un hyper lieu planĂ©taire », selon lâexpression du gĂ©ographe Michel Lussault. En bas, un hyper vide ». Le comitĂ© espĂšre que ce projet de rĂ©novation, estimĂ© Ă 150 millions dâeuros, verra le jour Ă moyen terme, mĂȘme si la question du financement risque dâĂȘtre problĂ©matique. Il avait auditionnĂ©, en janvier, les candidats aux municipales. Lâun dâeux, CĂ©dric Villani, a dit voir dans les Champs le symptĂŽme de la difficultĂ© de Paris Ă concilier son statut de ville-monde avec celui de ville oĂč on habite ».
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PlanĂšte Champs-ElysĂ©es 24h sur la mythique avenue parisienne Depuis quelques annĂ©es, ils ne faisaient plus rĂȘver que les touristes et les fans de Monopoly. Mais aujourdâhui, câest reparti, tout le monde se rue sur lâavenue des Champs-ElysĂ©es fashion-victims, businessmen, gamins tecktonik, Japonaises branchĂ©es⊠Et vous ? Par Edouard Dutour. > Les Champs-ElysĂ©es la plus belle avenue du monde vous fait-elle toujours rĂȘver ? TĂ©moignez dans le forum de Le matin 10 h Top chrono ! La plus belle avenue du monde lĂšve son rideau en milieu de matinĂ©e, Ă lâheure dâouverture des boutiques. Car, ici, entre la place de lâEtoile et la Concorde, quelque 300 vitrines forment un immense supermarchĂ© de la fringue 1 915 mĂštres de long, 120 millions de visiteurs et 740 millions dâeuros de chiffre dâaffaires par an. Sur les Champs-ElysĂ©es, que lâon vienne des confins du globe, en voisin du 8e arrondissement, dâune banlieue francilienne Ă cinq stations de RER ou de Loire-Atlantique, tout le monde partage la mĂȘme religion la consommation â se dit-on en commandant un Coca light Ă 7 ⏠à la terrasse du Montecristo CafĂ©, sise Ă cĂŽtĂ© de la maison Guerlain, pour qui Sophie Marceau incarna le parfum... Champs-ElysĂ©es ! Rue de la jeunesse paumĂ©e ou rĂ©sidence du luxe prĂȘt-Ă -claquer, on vient ici pour acheter quelque chose du rĂȘve hexagonal, un ticket de cinĂ©ma, ou une montre chez Cartier. Dans la mythologie grecque, le terme Champs-ElysĂ©es » signifiait sĂ©jour des Ăąmes vertueuses dans lâau-delà ». Bon voyage ! 11 h FĂ©licia, 23 ans, trotte comme une gazelle pour embaucher » Ă lâheure, au McDo, le centre nĂ©vralgique du monde Ă©lysĂ©en. Sur le trottoir dâen face, le petit Thomas se dirige, le coeur battant, vers la boutique du PSG. Avec sa famille, ils sont montĂ©s » Ă Paris pour descendre les Champs-ElysĂ©es. FrigorifiĂ©s par novembre, des cadres cravatĂ©s fument leur premiĂšre cigarette de la journĂ©e devant le siĂšge social de la Banque HSBC, tandis que deux Ă©lĂ©gantes Philippines avouent Ă demi-mot quâelles ne font pas du lĂšche-vitrines dans le quartier, mais des mĂ©nages. A une encablure, le voiturier de lâhĂŽtel Fouquetâs BarriĂšre avance la grosse berline du tennisman Novak Djokovic, numĂ©ro 3 mondial, installĂ©, le temps dâun Open de Bercy, dans le tout nouveau palace parisien. Alors que Paris demeure une ville clanique,oĂč chaque arrondissement cultive un genre, ce trottoir appartient Ă tout le monde. On nâest pas Ă Saint-Germain-des-PrĂ©s. Que lâon ait quelques euros en poche ou une fortune dâoligarque russe, la voie du peuple se foule la tĂȘte haute. Ce sont les Champs des possibles...Le midi Midi Ces derniers temps, sur le baromĂštre du chic, la mĂ©tĂ©o de la capitale confirme une Ă©claircie sur lâavenue. Câest vrai que, depuis lâamarrage du paquebot Vuitton qui bat fiĂšrement pavillon français, les grandes enseignes se sont rĂ©installĂ©es sur une artĂšre considĂ©rĂ©e comme cheap » dans les annĂ©es 90. Le luxe est descendu dans la rue pour laisser penser Ă tout un chacun que, sâil doit se serrer la ceinture, autant quâelle soit griffĂ©e ! RĂ©sultat Cartier, lâhorloger Omega, les cachemires Bompard, le joaillier Mauboussin, ou Le 66, un nouveau concept store branchĂ©, ont ouvert enseigne sur les Champs. Et entretiennent dâexcellentes relations de voisinage avec les Celio, Promod ou Gap bientĂŽt H&M. Ce grand mezze de la fashion fait le bonheur de Johanna et Morgane, deux cousines de 16 ans, venues de Clichy pour fouiner chez Zara, leur magasin fĂ©tiche. Pour nous, les Champs-ElysĂ©es, câest la capitale. Les gens y sont plus sages, plus posĂ©s quâen banlieue. » Une rĂ©fĂ©rence au sus-citĂ© sĂ©jour des Ăąmes vertueuses » ? 13 h Sur la troisiĂšme avenue la plus chĂšre de la planĂšte, câest lâheure de dĂ©couvrir les sortilĂšges de la cuisine locale. CĂŽtĂ© pair, de la junk-food Ă souhait la sainte-trinitĂ© burger-frites-Coca ne dĂ©passe pas les 10 âŹ. Ceux qui ont dâautres moyens â ou des Ticket Restaurant â empruntent le passage cloutĂ©, vĂ©ritable pont jetĂ© entre deux univers culinaires, pour accĂ©der Ă la rive impaire, la plus digeste des Champs. En parade amoureuse, Guillaume 18 ans invite Pauline chez LadurĂ©e, une adresse quâils aiment frĂ©quenter quand ils quittent Toulouse pour Paris, sapĂ©s comme des milords. Comme chez Quick, il faut faire la queue, mais dans le parfum dĂ©licat des macarons Ă la fleur dâoranger. Un peu plus haut, des groupes font demi-tour devant la carte du Fouquetâs, cĂ©lĂšbre Ă©tablissement remis au goĂ»t du jour par Nicolas Sarkozy le soir de son Ă©lection, pour trouver refuge Ă la mythique Pizza Pino, qui sert une excellente napolitaine jusquâĂ 4 h du mat !L'aprĂšs-midi 15 h Chez Vuitton, on entre Ă la cool, les mains dans les poches, Ă peine impressionnĂ© par lâhuissier au pashmina rouge. BranchĂ©s en baskets Ă scratch, ados MTV, blondes caucasiennes et dĂ©pensiĂšres, bourgeoisie milanaise habituĂ©e de la via Montenapoleone, touristes japonais... tous piĂ©tinent en rĂȘvant, des Monogram plein les yeux. Aujourdâhui, deux jeunes mariĂ©s originaires de Takamatsu connue pour les nouilles Udon sont en lune de miel Ă Paris. La maison Vuitton leur offre une coupe de Veuve-Clicquot pour trinquer au nouveau sac Ă main blanc de madame et Ă leur honey moon ». Câest le plus beau jour de leur vie ». Pour certains, lâĂ©lĂ©gance française se trouve aussi de lâautre cĂŽtĂ© de la rue, dans lâinĂ©narrable Galerie des arcades du Lido, un site classĂ© en marbre noir et blond, faux bois et appliques Lalique, qui cultive un mauvais goĂ»t trĂšs sĂ»r. Ici, on dĂ©couvre un magasin de lingerie rouge, une boutique de robes de gala, lâĂ©choppe Jocelyn dĂ©diĂ©e Ă lâimprimĂ© panthĂšre et un Ă©trange commerce de self-dĂ©fense, au cas oĂč lâon voudrait glisser un gilet pare-balles sous son fourreau Soir de Paris ! 17 h Câest lâheure du thĂ© au Fouquetâs. Le portier raconte que la villĂ©giature parisienne des Saoudiens a pris fin avec lâĂ©tĂ© puisquâils se dĂ©placent en fonction des saisons... RĂ©sultat durant les mois Ă venir et jusquâen juin prochain, plus de limousines laquĂ©es noir, plus de rois du pĂ©trole, plus de princesses voilĂ©es haute couture. En attendant, le baril flirte avec les 100 $, et, au Fouquetâs, une vieille dame peut sâinstaller tranquillement avec son bĂ©bĂ© », un yorkshire, en tutoyant le chef de rang. Elle commande un bon Ceylan et des madeleines », avec un accent canaille quâelle peine Ă cacher. Elle singe les grandes bourgeoises et tout le monde fait semblant dây croire. Longtemps, elle a Ă©tĂ© ouvreuse dâun cinĂ©ma des Champs... En regardant sa beautĂ© se faner, on pense Ă Marlene Dietrich, grande habituĂ©e des lieux. Il faut se consoler avec Don Johnson quâon aperçoit le nez collĂ© contre la vitre. Dehors, deux ados sud-africains smurfent sur le trottoir. Ils nâont jamais vu Deux flics Ă Miami ».La soirĂ©e 19 h Une centaine de badauds sâagglutinent Ă lâentrĂ©e de Sephora, le temple de la beautĂ© ouvert 7 jours sur 7 et jusquâĂ 22 h. Take it Easy », le tube de Mika, rĂ©sonne sur lâavenue. Que se passe-t-il ? Comme chaque jour, les salariĂ©s alignĂ©s sur le tapis rouge de lâentrĂ©e font la rampe », une sorte de ola commerciale qui amuse et attire le chaland. Dans la foule, Elena soupire Je suis en galĂšre. » Un problĂšme ? Pas assez pour mâacheter un gloss », dit-elle, emmitouflĂ©e dans un impeccable manteau 60âs. Les Champs, câest notre lieu de rendez-vous, ça nous sort de la banlieue. Ici, tout est beau, y a des gens chics, ça change des cailleras. » A ses cĂŽtĂ©s, Ronnie, 19 ans, danseur de tecktonik dâorigine malgache, arbore une Ă©toile de David, le cadeau dâune meuf ». Sur les Champs, un clichĂ© peut en cacher un autre... Magie Ă©lysĂ©enne devant un cinĂ©ma tout proche, Catherine Deneuve et Emmanuelle BĂ©art sortent dâune longue limousine blanche. Moteur ! » crie Laetitia Colombani qui tourne une scĂšne de son prochain film, Mes stars et moi ». 23 h Voici Selim, Gary, Johnny et Virgile, des loulous du Val-dâOise venus, comme chaque semaine, faire la fĂȘte sur les Champs-ElysĂ©es. Avant dâaller sâĂ©clater sur la piste du Duplex, cette petite bande du Drugstore version 2007 a lâhabitude de prendre un verre au Planet Hollywood, au Six Seven ou au Charlie Birdy, pour chercher des filles ». Câest leur warm up » de la drague. Futur aidesoignant, footballeur ou vendeur de tapis, ils claqueront 80 ⏠chacun dans la soirĂ©e, conscients quâune bonne partie de leur salaire y passe. Ici, ça ne dort jamais, on sâamuse, on rentre Ă 5 h du mat, câest pas comme Ă Argenteuil oĂč il nây a quâun bowling. On vient mater les filles, les vitrines de Mercedes, Vuitton et la boutique du PSG. » Plus loin, devant le chantier du futur cafĂ© Nespresso, quatre Ă©tudiants japonais, en Ă©cole de mode Ă Paris, se sĂ©parent aprĂšs avoir dĂźnĂ© au Mood, un restaurant-barlounge qui hĂ©site entre Asie et Occident, entre sushis et djs. Tandis que des joueurs de cartes se mettent Ă bluffer au Club Poker, une mĂšre de famille sort du Monoprix, ouvert jusquâĂ minuit, semblant porter sa vie â et son ravitaillement â Ă bout de bras. 2 h Les embouteillages bloquent la circulation, la foule devient dense, les phares des voitures font boule Ă facettes dans la nuit. Dans ce scintillement festif et Ă©tourdissant, la rumeur se rĂ©pand une fusillade vient dâĂ©clater dans la trĂšs jet-set rue Marbeuf, perpendiculaire Ă lâavenue. Le rĂȘve Ă©lysĂ©en, chic, choc et toc, a aussi son cĂŽtĂ© obscur violences, prostitution, racket⊠Les Champs, câest aussi le territoire du milieu ». PrĂšs du rond-point, on aperçoit un long garçon perdu dans son imper Ă©triquĂ©. Il remonte vers la place de lâEtoile. Câest modianesque.
. 70 226 493 77 158 144 185 304
bureau de change avenue des champs elysees